La peinture et le dessin de l'enfant comme écriture de l'inconscient : sublimation et symbolisation

L’enfant, en dessinant, crée et organise son monde, il y inscrit son identité. L’expression de l’inconscient exige cette nécessité de mise en forme que les productions picturales viendront étayer, notamment dans le champ clinique et thérapeutique de l’enfant. L’acte sublimatoire se révèle être un...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Voynova, Ruzhena
Other Authors: Strasbourg
Language:fr
Published: 2012
Subjects:
Online Access:http://www.theses.fr/2012STRAG029
Description
Summary:L’enfant, en dessinant, crée et organise son monde, il y inscrit son identité. L’expression de l’inconscient exige cette nécessité de mise en forme que les productions picturales viendront étayer, notamment dans le champ clinique et thérapeutique de l’enfant. L’acte sublimatoire se révèle être un acte de détournement pulsionnel de son but premier : la satisfaction immédiate à même le corps. Les tableaux de peintres accueillent cette dynamique sublimatoire dont font preuve les artistes. Le dessin de l’enfant pour sa part, se fait support de cette symbolisation, c’est en mettant dehors, en donnant forme à ce qui échappe, en le regardant de loin que l’enfant arrive à le réintégrer et le rendre sien, toujours soutenu par une relation transférentielle, dans un lien à l’autre. Les apports théoriques illustrés par les vignettes cliniques nous amènerons finalement à répondre à notre interrogation première : l’enfant sublime-t-il en dessinant ? === The child, when he draws, creates and organizes his world, he inscribes his identity. The expression of the unconscious requires this need of formatting which will underpin pictorial productions, particularly in the clinical and therapeutic field of children. We will talk about imaginarisation, symbolization and especially sublimation. The act of sublimation proves to be an act of avoids the “pulsion”’s primary goal: the immediate satisfaction on the body. The paintings demonstrate this dynamic process. The work of art itself is a sort of a story of life, survival times, presentation, subject to the gaze of the other, without being made to please. The picture is more than a mere attempt of symbolization. The drawing of the child for its part is supporting this symbolization, always supported by a transference relationship. The theory illustrated by clinical vignettes will bring us finally to answer our first question: is it a question about sublimation when the child draws?