Summary: | This thesis approaches the topic of feminine representation through comparative readings of two eighteenth-century Enlightenment tragedies, G. E. Lessing's Emilia Galotti (1772) and Charlotte von Stein's Dido (1794), as well as two twentieth-century Nazi films, Leni Riefenstahl's The Blue Light (1932) and Veit Harlan's Jew Süss (1940). In addition to the obvious diachronic dimension of this project, my framework for examination is thematically structured. Drawing on numerous theories and secondary sources, I will investigate these texts under three specific topics – namely, female sexuality, female sacrifice, and finally, the female corpse. All three chronologically represent the junctures of the rhetorical instrumentalization and abuse of the female body in these texts. In light of this, the thesis seeks to thus reveal not only the unexpected diachronic parallels between the texts and therefore between the Enlightenment and the Nazi period, but more importantly, it seeks to reinterrogate hitherto accepted readings of these texts vis-à-vis feminine representation. === Ce mémoire aborde le sujet de la représentation de la femme à travers des lectures comparatives de deux tragédies de l'époque de les Lumières, Emilia Galotti (1772) de G. E. Lessing et Dido (1794) de Charlotte von Stein, ainsi que de deux films nazis, La lumière bleue (1932) de Leni Riefenstahl, et Juif Süss (1940) de Veit Harlan. Outre la dimension diachronique évidente de ce projet, ma recherche est organisée par thèmes. En me référant à plusieurs théories et sources secondaires, j'explore ces œuvres en me concentrant sur trois thèmes spécifiques : la sexualité féminine, le sacrifice féminin et finalement le cadavre féminin. Ces trois thèmes illustrent les étapes de l'instrumentalisation et de l'abus rhétoriques du corps féminin dans ces œuvres. Ce mémoire révèle donc ainsi non seulement les parallèles diachroniques imprévues entre les œuvres, et, donc, entre les Lumières et le Nazisme, mais, de façon plus significative, ce mémoire remet en question les interprétations que l'on a faites de ces œuvres quant à la représentation de la femme.
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