APPROPRIATION DU FRANÇAIS ECRIT : CAS DU PHENOMENE D’ACCORD D’UNE CLASSE DE « 3ème » AU CAMEROUN

La problématique de l’usage la langue française en Afrique a toujours alimenté la recherche scientifique et universitaire. La réflexion actuelle s’interroge sur la récurrence et la pérennité des « fautes » syntaxiques dans l’expression écrite des élèves de troisième pourtant outillés par les leçons...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Mbey Makang Moïse, Goudkoye Florok
Format: Article
Language:deu
Published: University of Pitesti 2019-06-01
Series:Studii de gramatică contrastivă
Subjects:
Online Access:http://studiidegramaticacontrastiva.info/wp-content/uploads/2019/12/SGC.-31-2019-Mbey.pdf
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spelling doaj-2ef54527b7214a34a3194446b8f3c0e52021-01-02T12:58:52ZdeuUniversity of PitestiStudii de gramatică contrastivă1584-143X2344-41932019-06-01315868APPROPRIATION DU FRANÇAIS ECRIT : CAS DU PHENOMENE D’ACCORD D’UNE CLASSE DE « 3ème » AU CAMEROUNMbey Makang Moïse0Goudkoye Florok1CNE (MINRESI)CNE (MINRESI)La problématique de l’usage la langue française en Afrique a toujours alimenté la recherche scientifique et universitaire. La réflexion actuelle s’interroge sur la récurrence et la pérennité des « fautes » syntaxiques dans l’expression écrite des élèves de troisième pourtant outillés par les leçons de grammaire depuis l’école primaire. Ce raisonnement se perçoit comme une pratique sur laquelle il est nécessaire de s’attarder d’autant plus que la norme scolaire vulgarisée par les pouvoirs publics et les enseignants n’a jamais été prise en compte par certains contextes sociolinguistiques. Il se trouve que la socioculture considérée comme un prisme dans les procédés d’écriture de ces élèves, influence majoritairement ces procédés que nous pouvons taxer d’indigène. Or l’expression écrite a toujours été considérée comme étant une langue correcte, pure, réfléchie, normée. Les éléments du corpus que nous avons répertoriés montrent vraiment une langue distincte du français. Les pratiques écrites de la langue française de ces apprenants l’attestent bien. Telles sont des confusions et des généralisations grammaticales relevées dans des copies des élèves. Cet article se propose ainsi de décrire, d’analyser et de comprendre le caractère continuel de quelques « fautes » d’accord du français écrit des élèves de cette classe à partir de sa forme écrite normative. http://studiidegramaticacontrastiva.info/wp-content/uploads/2019/12/SGC.-31-2019-Mbey.pdfvariationexpression écritefautesnormesocioculture
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2344-4193
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description La problématique de l’usage la langue française en Afrique a toujours alimenté la recherche scientifique et universitaire. La réflexion actuelle s’interroge sur la récurrence et la pérennité des « fautes » syntaxiques dans l’expression écrite des élèves de troisième pourtant outillés par les leçons de grammaire depuis l’école primaire. Ce raisonnement se perçoit comme une pratique sur laquelle il est nécessaire de s’attarder d’autant plus que la norme scolaire vulgarisée par les pouvoirs publics et les enseignants n’a jamais été prise en compte par certains contextes sociolinguistiques. Il se trouve que la socioculture considérée comme un prisme dans les procédés d’écriture de ces élèves, influence majoritairement ces procédés que nous pouvons taxer d’indigène. Or l’expression écrite a toujours été considérée comme étant une langue correcte, pure, réfléchie, normée. Les éléments du corpus que nous avons répertoriés montrent vraiment une langue distincte du français. Les pratiques écrites de la langue française de ces apprenants l’attestent bien. Telles sont des confusions et des généralisations grammaticales relevées dans des copies des élèves. Cet article se propose ainsi de décrire, d’analyser et de comprendre le caractère continuel de quelques « fautes » d’accord du français écrit des élèves de cette classe à partir de sa forme écrite normative.
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