Étude isocinétique de la fatigue des inverseurs et everseurs de la cheville après un effort aérobie sous-maximal

Cette étude a pour but d'observer les effets de la durée d'épreuves de course à pied, à 80% du VO2max, sur le moment de force et l'endurance musculaire des inverseurs et éverseurs de la cheville. Un groupe de douze sujets volontaires (50% de femmes et 50% d'hommes) participent à...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: D'Amboise, Alain
Other Authors: Nadeau, Marcel
Language:French
Published: Université de Sherbrooke 1992
Online Access:http://hdl.handle.net/11143/8293
Description
Summary:Cette étude a pour but d'observer les effets de la durée d'épreuves de course à pied, à 80% du VO2max, sur le moment de force et l'endurance musculaire des inverseurs et éverseurs de la cheville. Un groupe de douze sujets volontaires (50% de femmes et 50% d'hommes) participent à l'étude. Ils sont âgés de 17 à 44 ans et sont considérés comme étant actifs sur le plan de la pratique d'activités physiques. La force et l'endurance sont évaluées au moyen d'un dynamomètre isokinétique Cybex II. Les mesures de force (mécanogramme isocinétique) sont prises aux vélocités suivantes: 0, 90 et 180°.s4. L'endurance musculaire (test de 50 répétions consécutives) à 900-s4. Chaque évaluation isokinétique, sauf l'évaluation de contrôle, est précédée d'une épreuve aérobie sous-maximale (80% du VO2max), de durée variable (10, 20 ou 30 minutes). Les données recueillies indiquent que la durée des épreuves aérobies affecte significativement (p < 0.01) les résultats du mécanogramme isocinétique de même que ceux du test de fatigue pour l'éversion de la cheville. Ces différences se retrouvent entre la condition de contrôle et les épreuves de 10 et 20 minutes pour le mécanogramme isocinétique. En ce qui concerne le test de fatigue, la différence significative se situe entre la condition de contrôle et l'épreuve de 10 minutes. Il n'y a pas de différences significatives en ce qui concerne l'inversion de la cheville. Les différences trouvées ne rejoignent pas les hypothèses de départ de ce mémoire; elles s'y opposent plutôt. En effet, les torques enregistrées au repos ont tendance à être moins élevées qu'à la suite de n'importe laquelle des épreuves de course. Certaines failles méthodologiques et/ou un effet d'activation neuro-musculaire pourraient être à l'origine de la tendance.