La mort violente à Sherbrooke de 1901 à 1930 : L'accident mortel, le suicide et l'homicide

""Inévitablement, nous sortons de cette vie par trois portes: l'une, immense aux proportions colossales, c'est la porte des maladies; la seconde, de moindre importance, c'est celle de la vieillesse; la troisième, sombre, d'apparence sinistre, toute maculée de sang et qu...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Sharpe, Michel
Other Authors: Lachance, André
Language:French
Published: Université de Sherbrooke 1993
Online Access:http://hdl.handle.net/11143/8288
Description
Summary:""Inévitablement, nous sortons de cette vie par trois portes: l'une, immense aux proportions colossales, c'est la porte des maladies; la seconde, de moindre importance, c'est celle de la vieillesse; la troisième, sombre, d'apparence sinistre, toute maculée de sang et qui s'élargit chaque jour, c'est la porte des morts violentes."" ""Contrairement à la mortalité naturelle (normale et attendue), la mort violente frappe par son caractère cruel et révoltant; c'est une mortalité spéciale: elle est subite et implique souvent une effusion de sang."" ""D'un coup, elle fauche une vie sur laquelle la communauté croyait pouvoir compter."" De façon générale, les morts violentes se divisent en deux grandes catégories: la mortalité violente «ordinaire» ou privée qui se manifeste par le biais de l'homicide, du suicide et de l'accident mortel et la mortalité violente «exceptionnelle», à caractère collectif causée par les guerres et révolutions…