| Summary: | Dans les sociétés industrielles modernes, l'interventionnisme étatique est omniprésent. L'État finance des services de toutes sortes, même des services intangibles tels que la qualité de l'environnement, la salubrité de l'air ou de l'eau. Toutefois, ces dernières années, les nouvelles contraintes budgétaires ont mis en évidence la précarité de cette source de financement. En fait, le coût élevé de l'interventionnisme étatique oblige, plus que jamais, que soient faits des choix et, de bons choix. Les retombées des projets d'investissement collectif doivent donc pouvoir être évaluées et comparées. Mais, sur quelle base? Laisser aux fonctionnaires ou aux politiciens le soin d'évaluer les projets d'investissement collectif en fonction de leurs désirs et aspirations ne nous apparaît guère une garantie que les choix seront faits dans l'intérêt de la collectivité. Il importe plutôt que les préférences des populations concernées soient prises en considération mais, il n'est pas si simple d'isoler les préférences des gens. Dans le but de connaître avec plus de précision comment les populations touchées par un projet évaluent celui-ci étant donné le niveau de services qu'elles désirent, la recherche s'est intensifiée dernièrement.
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