Summary: | Ce travail vise à jeter la lumière sur l'effet de la mesure de dispersion des sous-indices boursiers sur l'activité économique réelle au Canada. Les modèles réduits estimés confirment que la mesure de dispersion a un impact sur quelques agrégats économiques. Cette mesure est significativement négative dans l'estimation du PIB réel et significativement positive dans l'estimation du taux de chômage. Ces résultats concordent largement avec ceux trouvés aux États-Unis par Loungani, Rush et Tave (1990). Les vérifications effectuées dans le but de voir si la critique d'Abraham et Katz, qui a été adressée à la mesure de dispersion lilienne et qui pourrait être adressée de nouveau à la mesure de dispersion des sous-indices boursiers, ont montré que cette mesure est loin d'être le produit des chocs au niveau de la demande globale. La décomposition de la variance du taux de chômage nous a permis de tirer la conclusion que plus du tiers des variations du taux de chômage sont expliquées par la mesure de dispersion. Enfin, le taux de chômage naturel canadien calculé en incluant la mesure de dispersion des sous-indices boursiers montre qu'il est influencé par les récessions qui ont touché le Canada durant la période du calcul. A partir des résultats trouvés jusqu'à présent, on peut conclure que la mesure de dispersion des sous-indices boursiers constitue un indicateur économique avancé au Canada.
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