Le péché comme moteur de pensée chez Sören Kierkegaard

Ce travail est un mémoire de maîtrise se donnant pour projet de montrer que, à notre avis, l'omniprésence de la conscience du péché est dans l'oeuvre de Soren Kierkegaard un moteur principal de sa réflexion sur l'existence humaine. Chez lui, l'homme est une créature malade vivant...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Gagnon, Éric
Other Authors: Valevicius, Andrius
Language:French
Published: Université de Sherbrooke 2002
Online Access:http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/5249
Description
Summary:Ce travail est un mémoire de maîtrise se donnant pour projet de montrer que, à notre avis, l'omniprésence de la conscience du péché est dans l'oeuvre de Soren Kierkegaard un moteur principal de sa réflexion sur l'existence humaine. Chez lui, l'homme est une créature malade vivant en contradiction avec son essence qui est d'ordre spirituelle. L'homme est esprit et est fait pour Dieu: mais depuis l'avènement du péché où l'homme a succombé à la fascination de se savoir un moi et d'être à soi-même son propre maître et principe, sa nature spirituelle s'est aliénée et il a peine à exister en elle. Dès lors, au sein de la création s'insinue la Séparation. Sont brisées l'unité de l'homme avec Dieu, avec autrui, le monde, et lui-même. Chez Kierkegaard, ainsi que chez ses pseudonymes, la toile de fond est toujours chrétienne: le sens de l'existence et la libération du moi malade advient par la foi à la parole du Christ, dans la quotidienneté de l'à-être, de la Répétition."--Résumé abrégé par UMI