Rôle des facteurs climatiques dans le mécanisme du dépérissement des érablières appalachiennes

Le but de cette recherche consiste à préciser le rôle des facteurs climatiques dans les mécanismes du dépérissement des érablières appalachiennes. L'ensemble de ces travaux regroupe des variables climatiques mensuelles pour la période de 1970 à 1992 et des valeurs annuelles de sévérité du dépér...

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Main Author: Roy, Gabriel
Other Authors: Ansseau, Colette
Language:French
Published: Université de Sherbrooke 1998
Online Access:http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/4978
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spelling ndltd-usherbrooke.ca-oai-savoirs.usherbrooke.ca-11143-49782016-04-07T05:24:50Z Rôle des facteurs climatiques dans le mécanisme du dépérissement des érablières appalachiennes Roy, Gabriel Ansseau, Colette Van Hulst, Robert Le but de cette recherche consiste à préciser le rôle des facteurs climatiques dans les mécanismes du dépérissement des érablières appalachiennes. L'ensemble de ces travaux regroupe des variables climatiques mensuelles pour la période de 1970 à 1992 et des valeurs annuelles de sévérité du dépérissement pour les années 1984 à 1993. Par l'utilisation des méthodes de régressions arborescentes et linéaires, l'analyse exploratoire des variables climatiques et du milieu permet de sélectionner neuf variables explicatives des taux annuels de sévérité. Les résultats de cette étape associent les températures plus clémentes et les valeurs élevées des précipitations aux érablières les plus dépérissantes. Les analyses identifient également quatre années particulièrement reliées à la progression du dépérissement. Ces années sont 1979, 1983, 1989 et 1992. Après les tests statistiques, des analyses de profils climatiques ont été complétées afin de connaître les conditions climatiques qui sont favorables à la progression du dépérissement. L'analyse des profils climatiques mensuels montre un cycle climatique qui correspond à la progression du dépérissement. Ce cycle débute par une période de grandes précipitations (ajustement du système racinaire), suivi par quelques années sèches et de températures sous la normale saisonnière (ne favorise pas l'accumulation de réserves du métabolisme) et qui se termine par une période de sécheresse (mortalité racinaire). Les profils climatiques mensuels pour la période de 1904 (première année de mesures climatologiques dans les stations des Appalaches) à 1992 tendent à illustrer une certaine augmentation des précipitations surtout visibles pour les mois d'été de la période de 1972 à 1992 et une augmentation des températures plus marquées pendant les mois d'hiver. Compilés sur base annuelle, ces profils climatiques identifient deux périodes, de grandes précipitations, qui correspondent à celles des deux manifestations de dépérissement forestier. Le dénominateur commun à l'ensemble des résultats de cette recherche est la relation existant entre les valeurs de fortes précipitations et les taux élevés de dépérissement. Celui-ci nous apparaît alors comme un processus d'adaptation des érablières aux changements de la disponibilité en eau, pouvant résulter des changements globaux du climat. Cette adaptation passe essentiellement par la remontée du système racinaire des arbres qui devient, entre autres, plus sensible aux périodes de sécheresse. Dans les milieux moins propices pour l'érable à sucre, les symptômes de dépérissement ou de stress hydrique, sont plus visibles et marqués, ainsi que plus hâtifs. Cette théorie du dépérissement et des changements climatiques globaux procure une explication logique et cohérente des mécanismes écologiques impliqués dans ce processus. Toutefois, l'expérimentation est encore nécessaire pour retenir définitivement cette proposition de théorie. 1998 Thèse 0612405338 http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/4978 fre © Gabriel Roy Université de Sherbrooke
collection NDLTD
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sources NDLTD
description Le but de cette recherche consiste à préciser le rôle des facteurs climatiques dans les mécanismes du dépérissement des érablières appalachiennes. L'ensemble de ces travaux regroupe des variables climatiques mensuelles pour la période de 1970 à 1992 et des valeurs annuelles de sévérité du dépérissement pour les années 1984 à 1993. Par l'utilisation des méthodes de régressions arborescentes et linéaires, l'analyse exploratoire des variables climatiques et du milieu permet de sélectionner neuf variables explicatives des taux annuels de sévérité. Les résultats de cette étape associent les températures plus clémentes et les valeurs élevées des précipitations aux érablières les plus dépérissantes. Les analyses identifient également quatre années particulièrement reliées à la progression du dépérissement. Ces années sont 1979, 1983, 1989 et 1992. Après les tests statistiques, des analyses de profils climatiques ont été complétées afin de connaître les conditions climatiques qui sont favorables à la progression du dépérissement. L'analyse des profils climatiques mensuels montre un cycle climatique qui correspond à la progression du dépérissement. Ce cycle débute par une période de grandes précipitations (ajustement du système racinaire), suivi par quelques années sèches et de températures sous la normale saisonnière (ne favorise pas l'accumulation de réserves du métabolisme) et qui se termine par une période de sécheresse (mortalité racinaire). Les profils climatiques mensuels pour la période de 1904 (première année de mesures climatologiques dans les stations des Appalaches) à 1992 tendent à illustrer une certaine augmentation des précipitations surtout visibles pour les mois d'été de la période de 1972 à 1992 et une augmentation des températures plus marquées pendant les mois d'hiver. Compilés sur base annuelle, ces profils climatiques identifient deux périodes, de grandes précipitations, qui correspondent à celles des deux manifestations de dépérissement forestier. Le dénominateur commun à l'ensemble des résultats de cette recherche est la relation existant entre les valeurs de fortes précipitations et les taux élevés de dépérissement. Celui-ci nous apparaît alors comme un processus d'adaptation des érablières aux changements de la disponibilité en eau, pouvant résulter des changements globaux du climat. Cette adaptation passe essentiellement par la remontée du système racinaire des arbres qui devient, entre autres, plus sensible aux périodes de sécheresse. Dans les milieux moins propices pour l'érable à sucre, les symptômes de dépérissement ou de stress hydrique, sont plus visibles et marqués, ainsi que plus hâtifs. Cette théorie du dépérissement et des changements climatiques globaux procure une explication logique et cohérente des mécanismes écologiques impliqués dans ce processus. Toutefois, l'expérimentation est encore nécessaire pour retenir définitivement cette proposition de théorie.
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