Développement de nouveaux agents diagnostiques pour le dépistage du cancer par la modification d'analogues peptidiques hormonaux

Différentes hormones peptidiques ont été modifiées afin de développer de nouveaux agents diagnostiques pour le dépistage du cancer. Entre autres, un analogue de la famille des GHRPs, l'Hexareline, a été modifié par: Iodination directe; par chélation d'un groupement marquable à l'iode,...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Fournier, Jean-François
Other Authors: [non identifié]
Language:French
Published: Université de Sherbrooke 1996
Online Access:http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/3099
Description
Summary:Différentes hormones peptidiques ont été modifiées afin de développer de nouveaux agents diagnostiques pour le dépistage du cancer. Entre autres, un analogue de la famille des GHRPs, l'Hexareline, a été modifié par: Iodination directe; par chélation d'un groupement marquable à l'iode, le N-hydroxysuccinimidyl p-hydroxyphénylproprionate (Bolton & Hunter); ou par chélation à l'indium grâce à l'acide diéthylénétriamine pentaacétique (DTPA). De plus un analogue de la LHRH, l'Antarelix, a été modifié par iodination ou par liaison directe à l'indium. Un analogue de la somatostatine (SS) le MK-678 a été utilisé comme base d'apprentissage et comme contrôle. Finalement, l'Hexaréline a fait l'objet d'études de liaison au dextran (Dx); molécule utilisée pour le marquage au technétium. Les résultats des divers essais de marquages sont intéressants avec des rendements de marquage allant de 6% pour l'Hexaréline ode jusqu'à 48% dans le cas de l'[[indice supérieur 111]ln-DTPA]-Hexareline. Malgré, dans certains cas, de bons rendements chimiques, les résultats biologiques au niveau tumoral sont médiocres et ne démontrent aucune captation spécifique supérieure à celles retrouvées dans les tissus périphériques. Cependant, les résultats obtenus lors de l'étude de l'Hexarelin-DTPA ont démontré une importante fixation rénale (pres de 20% d.i/g). D'autre part, l'Antarelix, antagoniste de GnRH, marqué à l'iode-125, a démontré une forte captation hypophysaire (185-400% d.i./g). Ces analogues peptidiques, dans le contexte de l'étude présente, c'est-à-dire en considération des cellules tumorales utilisées (EMT-G et MCF-7), sont inappropriés pour le développement d'agents diagnostiques pour le dépistage du cancer. Toutefois, si d'autres types de cellules tumorales étaient disponibles (des cellules sélectionnées pour leurs récepteurs de GnRH), les résultats pourraient être différents. De plus, la fixation rénale obtenue lors des études pharmacocinétiques de l'Hexaréline liée au DTPA pourrait faire l'objet d'études plus approfondies.