Summary: | L'attention portée aux ressources humaines a plus que la cote de nos jours. Nombre d'articles, documents et livres invitent en effet à une gestion stratégique des ressources humaines pour influencer la performance organisationnelle, se positionner de façon avantageuse sur le marché ou tout simplement pour faire face aux nombreux défis de notre époque. Le concept de la mobilisation est en effet particulièrement prometteur et ce, autant pour la qualité de l'expérience du travailleur que pour le point de vue stratégique du gestionnaire. Dans cette optique, il semble alors essentiel de connaître et de développer des moyens pour obtenir un portrait significatif de cette mobilisation afin que l'organisation puisse réfléchir et développer son potentiel mobilisateur. Cette recherche vise à comparer le questionnaire construit par Hydro-Québec avec celui construit par le Conseil québécois d'agrément. Ces deux outils ont été soumis à 69 cadres, professionnels et employés d'un système offrant des soins de santé et des services sociaux. L'analyse des données s'est effectuée à partir d'une approche quantitative descriptive. Des échantillons pairés ont été également soumis au Test t pour statuer sur la comparabilité des deux instruments, de leurs scores et de certains thèmes communs. Il en ressort que les indices globaux des deux outils ne sont pas comparables, mais que les scores des indicateurs portant sur les aspects organisationnels référant davantage à la haute direction le sont. Certains indicateurs se sont avérés comparables d'un outil à l'autre, tels les thèmes du leadership et le thème de soutien avec le thème de la responsabilisation (axe organisationnel). Puisque le score global de la mobilisation varie selon la composition des indicateurs, il est déduit qu'un grand soin doit être porté au choix de l'instrument et de l'angle avec lequel l'outil aborde la mobilisation. En ce sens, cette constatation invite à la prudence pour aborder l'indice global de mobilisation et suggère, selon une certaine perspective, que la mobilisation ne semble pas transcender la somme des parties qui la composent.
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