Caractérisation du coefficient de rétrodiffusion radar des surfaces d'hydrocarbure modélisation et interprétation

La surveillance maritime est un domaine d'applications où l'intérêt politique et scientifique croît constamment au Canada. Un des outils privilégiés pour la surveillance maritime est l'acquisition de données radars, par des systèmes aéroportés ou spatio-portés (ERS-2, RADARSAT et Envi...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Charbonneau, François
Other Authors: Gwyn, Hugh
Language:French
Published: Université de Sherbrooke 2006
Online Access:http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/2746
Description
Summary:La surveillance maritime est un domaine d'applications où l'intérêt politique et scientifique croît constamment au Canada. Un des outils privilégiés pour la surveillance maritime est l'acquisition de données radars, par des systèmes aéroportés ou spatio-portés (ERS-2, RADARSAT et Envisat). Par leur grande couverture spatiale, ainsi que leur sensibilité à la géométrie de surface, les données radars permettent, en autres, la détection de cibles ponctuelles (bateaux), estimation des vents, détection des glaces de mer, ainsi que la détection de déversement d'hydrocarbure. Les limites et les avantages de la détection d'hydrocarbure par acquisitions de données radars sont bien connus, mais il reste encore des lacunes au niveau de l'extraction des paramètres physiques d'une surface d'hydrocarbure. Ce projet a pour objectif de caractériser le coefficient de rétrodiffusion radar associé à une surface d'hydrocarbure en milieu océanique, par l'introduction d'un modèle thermodynamique d'atténuation de la surface, au modèle théorique radar IEM. Le modèle global permet de simuler le comportement de [sigma, degré] en fonction des propriétés visco-elastiques, ainsi que de l'épaisseur de la couche d'hydrocarbure et en fonction des paramètres d'acquisition radar. Le modèle développé fut validé à partir des données SIR-C acquises lors d'expérimentations contrôlées. À partir des informations environnementales et du type d'hydrocarbure, notre modèle a permis d'estimé le contraste d'intensité avec une précision de 1 à 1,5 dB, à la bande C. Alors qu'à la bande L, l'erreur sur le contraste est d'environ 1,5 à 2 dB sur l'ensemble des mesures. Ce qui est excellant considérant l'hétérogénéité des surfaces analysées. Également, nous effectuons des analyses multi-polarisées et polarimétriques avec les données SIR-C acquises au-dessus de sites expérimentaux. II en ressort que le ratio de polarisation VV/HH, ainsi que le facteur d'anisotropie sont des pistes de recherche prometteuses qu'il faudra explorer dans le futur. Cependant, la qualité des analyses sera limitée par le niveau du seuil du bruit technique de l'antenne RSO.