Dialogue entre narrateur et narrataires facétie romanesque intitulée La gaie planète et essai théorique afférent

Cet ouvrage se divise en trois parties. La première est occupée par le texte romanesque La Gaie Planète. Si je l'ai appelé facétie, c'est en pensant à Cocteau qui avait l'habitude d'appeler poème à peu près tout ce qu'il faisait ou écrivait. Comme mon premier recueil de cont...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Lagacé, Michel-Francis
Other Authors: Giroux, Robert
Language:French
Published: Université de Sherbrooke 1997
Online Access:http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/2689
Description
Summary:Cet ouvrage se divise en trois parties. La première est occupée par le texte romanesque La Gaie Planète. Si je l'ai appelé facétie, c'est en pensant à Cocteau qui avait l'habitude d'appeler poème à peu près tout ce qu'il faisait ou écrivait. Comme mon premier recueil de contes publiés s'intitulait Facéties, comme j'aime cette écriture nerveuse qui allie le travail et l'amusement, j'ai décidé de continuer dans la même veine et de parler d'une facétie romanesque. C'est peut-être plutôt un roman facétieux à la manière du Tristram Shandy de Sterne, mais n'anticipons pas, vous verrez dans l'essai théorique qui suit le roman ce qui l'en rapproche comme ce qui l'en éloigne. L'aspect pseudo-interactif vous sera expliqué un peu plus loin. Dans la deuxième partie, vous lirez un essai dans lequel je réfléchis sur ma démarche d'écriture et sur l'objectif théorique qui se situait à la base de mon projet. L'origine de ce roman remonte à un conte que j'avais écrit en 1979, lors d'un atelier d'écriture avec Jean-Guy Nadeau à l'Université du Québec à Rimouski. En travaillant à faire de ce texte un roman, je me suis demandé ce que pouvaient bien penser les lecteurs de l'attitude du narrateur que je faisais si bavard et si prétentieux. De là est née l'idée de faire en sorte que les narrataires lui répondent. En plus de s'intéresser à l'histoire, les narrataires s'intéresseront à la façon dont le narrateur la raconte. J'ai essayé d'imaginer différentes personnes en train de lire, pour la plupart en voyage, comme j'aime à le faire en train ou en avion. Il fallait simuler leurs diverses réactions. La conclusion générale occupe la troisième et dernière partie. Il ne me semblait pas utile de faire une conclusion spécifique à l'essai pour en reprendre les éléments essentiels dans la conclusion générale. Après tout, l'essai revient sur le travail d'écriture et sur les problèmes théoriques que ce travail posait au point de vue narratologique. Il n'y avait donc pas grand-chose à ajouter pour faire de sa conclusion la conclusion de tout l'ouvrage et éviter des redites dont vous me saurez gré de vous avoir épargnés, savants lecteurs.."--Résumé abrégé par UMI