Cartographie des zones potentielles d'érosion dans le bassin versant de la Tomifobia par le capteur spatial ASTER et le modèle SWAT

L'utilisation de l'eau comme source d'approvisionnement en eau potable demeure l'un des principaux usages de cette ressource. Il est donc important de s'assurer d'une eau potable de qualité afin de minimiser les risques pour la santé. Les sédiments, issus de l'éros...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Desautels, Mélanie
Other Authors: Bonn, F.
Language:French
Published: Université de Sherbrooke 2004
Online Access:http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/2401
Description
Summary:L'utilisation de l'eau comme source d'approvisionnement en eau potable demeure l'un des principaux usages de cette ressource. Il est donc important de s'assurer d'une eau potable de qualité afin de minimiser les risques pour la santé. Les sédiments, issus de l'érosion des sols, contribuent à diminuer la qualité de l'eau, autant par leurs impacts écologiques qu'économiques. L'objectif principal de cette recherche est de cartographier à l'échelle du sous-bassin les zones potentielles d'apport en sédiments pour le bassin versant de la rivière Tomifobia en vue d'établir des zones d'intervention prioritaires. Cet objectif tient compte des besoins d'information de la communauté locale. Afin de réaliser cet objectif, nous avons utilisé le modèle Soil and Water Assessment Tool (SWAT). Ce modèle intègre des données topographiques, pédologiques, météorologiques et d'utilisation du sol. Ces dernières ont été obtenues par le traitement d'images du capteur ASTER. Le bassin est majoritairement forestier (58%). Pour le milieu agricole, il s'agit principalement de prairies/pâturages (25%) suivi des céréales (7%) et du maïs (5%). Les résultats obtenus sont présentés sous forme de carte de risque d'apport en sédiments et en phosphore. Pour l'érosion, les valeurs potentielles d'apport en sédiments pour le bassin versant sont de 62 284 tonnes/hectare pour 2002. Pour ce qui est du lac Massawippi, les valeurs potentielles d'apport en sédiments sont de 41 702 tonnes/hectare pour 2002. Une analyse de sensibilité du modèle a été réalisée afin de voir comment ce dernier réagissait à des changements d'utilisation du sol. Cette étude est la première étape réalisée afin de modéliser l'ensemble du processus d'érosion (ablation, transport et sédimentation) pour mieux établir l'impact des sédiments sur le lac Massawippi et aussi de départir la provenance des sédiments pour établir la quantité de polluants pouvant s'y rattacher.