La représentation de la réalité lesbienne au cinéma à partir d'un univers symbolique subjectif

Cette recherche touche la représentation de la réalité lesbienne dans le cinéma de fiction. L'objectif consiste à saisir les significations telles qu'elles sont construites à partir du point de vue subjectif de cinéastes identifiées comme homosexuelles. Leur expression serait spécifique, c...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Ménard, Julie
Other Authors: Saint-Jean, Armande
Language:French
Published: Université de Sherbrooke 2002
Online Access:http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/2280
Description
Summary:Cette recherche touche la représentation de la réalité lesbienne dans le cinéma de fiction. L'objectif consiste à saisir les significations telles qu'elles sont construites à partir du point de vue subjectif de cinéastes identifiées comme homosexuelles. Leur expression serait spécifique, car elles puiseraient dans leur propre univers symbolique, qui se différencie du cadre de référence dominant (hétérosexuel et patriarcal). L'interprétation de cette réalité repose sur la recherche des référents culturels qui contribuent à produire du sens. La problématique s'inscrit dans une perspective culturaliste et constructiviste. La représentation à partir d'un point de vue lesbien doit composer avec le contexte de confrontation qui définit la relation de la sous-culture lesbienne avec la culture dominante. Dans cette optique, l'expression des cinéastes témoignerait d'une volonté de sortir du cadre référentiel imposé par les discours dominants. L'approche méthodologique choisie pour étudier les films est l'analyse de contenu. Le corpus se compose de trois films canadiens dont l'intrigue porte sur le thème de l'homosexualité féminine: Anne Trister (Léa Pool, 1986), Quand tombe la nuit (Patricia Rozema, 1995) et Meilleur que le chocolat (Anne Wheeler, 1999)."--Résumé abrégé par UMI