Summary: | Depuis le début du dernier siècle, le territoire des coyotes est passé de la région des prairies de l’Amérique du Nord au continent au complet due à la fragmentation de l’environnement. L’adaptabilité des coyotes s’est manifestée tout au long de cette dispersion phénoménale. Ces derniers ont maintenant comme territoire, divers habitats et une diète qui varie selon les régions et les proies disponibles. La région du parc national Kouchibouguac est représentative d’une région rurale de la côte est du Nouveau-Brunswick. Une population de coyotes utilise les habitats du parc et de la zone adjacente depuis au moins 20 ans. La fragmentation de la zone adjacente au parc devient de plus en plus significative et les gestionnaires du parc se questionnent à savoir si des préférences pour certains habitats existent. L’objectif de cette recherche est de caractériser la fragmentation de la zone d’étude et d’établir la relation qu’a le coyote avec cette dernière. On se sert de plusieurs méthodes telles la télémétrie, les lignes d’échantillonnage de pistes et de stations odorantes, le recensement à la sirène et la collecte d’indices de présence pour déterminer l'utilisation du territoire par le coyote. En comparant les résultats, il est possible d’établir que les coyotes de la zone préfèrent le milieu forestier contenant des ouvertures créées par l’agriculture ou la foresterie. La présence des coyotes est de 38,9 % dans les zones ouvertes de 0 à 25 %, de 31,7 % dans les régions de 26 à 50 % d’ouverture, de 26,5 % dans les zones de 51 à 75 % d ’ouverture et les zones ouvertes de 76 à 100 % ne contienent que 2,9 % des coyotes. Les recommendations encouragent le maintient et l’établissement de monitoring annuel de la population de coyotes et suggèrent divers aspects pouvant être étudiés plus amplement lors de projets futurs.
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