Summary: | L’annulation d’écho de ligne a fait son apparition avec les installations téléphoniques longues distances. Un écho, engendré par les circuits hybrides, empêchait le bon déroulement des conversations. Avec la popularité grandissante des technologies téléphoniques mains-libres, les techniques d’annulation d’écho de lignes sont transposées aux applications d’annulation d’écho acoustique. L’origine de cet écho apparaît à cause du couplage acoustique inévitable entre le haut-parleur et le microphone. Ainsi, dans un système téléphonique main-libre, une partie du signal émis par le haut-parleur est capté par le microphone. Pour son bon fonctionnement, un annuleur d’écho acoustique doit se composer de plusieurs blocs. Premièrement, un filtre adaptatif linéaire estime la fonction de transfert qui modifie le signal entre le haut-parleur et le microphone. Cette fonction de transfert n’est pas constante et dépend des dimensions de la pièce, des obstacles que rencontrent le signal, etc. Un filtre adaptatif non-linéaire peut être joint au filtre adaptatif linéaire pour traiter des non-linéarités principalement engendrées par le haut-parleur. Un détecteur de double parole reconnaît les périodes où les deux interlocuteurs parlent simultanément. La détection de double parole permet d’éviter la divergence du filtre adaptatif qui reçoit une consigne erronée. Le dernier bloc est le post-filtrage qui permet de réduire l’écho résiduel et le bruit. Dans le cadre de cette maîtrise, les blocs qui composent l’annuleur d’écho ont été évalués individuellement. Ensuite, différentes combinaisons (filtres adaptatifs, détecteurs de double parole et post-traitement) ont été essayées dans le but de trouver au moins une combinaison qui répond aux différents critères du standard G .167 de l’UlT. Les combinaisons ont été confrontées à des fonctions de transfert simulées et des fonctions de transfert complètes pour s’assurer que l’annuleur d’écho performe dans une grande variété de contextes.
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