Induction de différents types d'interféron "in vivo", à la suite de l'inoculation de glycolipides synthétiques possédant des structures différentes

Dans le présent travail, nous avons étudié l'action du MTP et du MHS sur l'induction d'interféron "in vivo" et sur la réponse mitogène des lymphocytes spléniques. Nos résultats montrent les faits suivants: L'injection de MTP ou de MHS par voie intrapéritonéale chez le r...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Galarneau, Daniel
Other Authors: [non identifié]
Language:French
Published: Université de Sherbrooke 1983
Online Access:http://hdl.handle.net/11143/11643
Description
Summary:Dans le présent travail, nous avons étudié l'action du MTP et du MHS sur l'induction d'interféron "in vivo" et sur la réponse mitogène des lymphocytes spléniques. Nos résultats montrent les faits suivants: L'injection de MTP ou de MHS par voie intrapéritonéale chez le rat ou le hamster induit la production d'interféron de type I détectable dans le sérum entre 3 et 12 heures après l'injection. La réponse mitogène des lymphocytes spléniques chez le rat est augmentée 3 heures après l'injection de MHS ou de MTP et chute à son taux de base suite à l'apparition d'interféron circulant. L'injection répétée, chez le rat, de MTP, de MHS ou de la combinaison de ces 2 glycolipides, modifie la cinétique d'apparition d'interféron sérique. L'injection répétée de MTP retarde l'apparition d'interféron circulant alors que l'injection de MHS ou de la combinaison des deux glycolipides maintient un taux élevé d'interféron circulant pendant une période plus longue qu'une dose unique de glycolipide. Le temps d'apparition de l'augmentation de la réponse mitogénique n'est pas affecté par les injections répétées mais la chute de la réponse mitogénique est retardée jusqu'à l'apparition d'interféron circulant dans le cas du MTP à doses répétées. L'injection de 105 à 106 cellules tumorales MAC 13762 (adénocarcinome mammaire induit par le 7.12 DMBA) par voie intradermique chez le rat induit la production d'interféron détectable dans le sérum 24 heures après l'injection. Des injections de MHS chez le rat par voie intrapéritonéale et intradermique démontrent que le temps d'apparition d'interféron sérique n'est pas influencé par la voie d'injection mais que le taux d'interféron circulant est maintenu élevé pendant une période plus prolongée lorsque le glycolipide est injecté par voie intradermique. L'injection de MHS ou de MTP par voie intrapéritonéale chez le rat à des doses de 1 à 100 µg n'affecte pas la cinétique d'apparition d'interféron sérique à trois heures mais révèle que l'augmentation de la réponse mitogénique à trois heures est dose dépendante et est optimale à des doses de 10 à 20 µg. L'inhibition des macrophages péritonéaux chez le rat, par injection de silice suivie d'injection de MHS par voie intrapéritonéale, montre que la destruction des macrophages péritonéaux inhibe l'induction d'interféron sérique. Ces résultats suggèrent l'origine macrophagique de l'interféron de type I induit par les glycolipides synthétiques chez le rat.