L'amour, l'angoisse et la foi comme phénomènes de conscience chez Kierkegaard

Kierkegaard a produit une oeuvre considérable. Il a parlé de l'intériorité, mais il a écrit également d'une façon qui supposait en lui cette intériorité; "mon oeuvre, dit-il, a jailli d'un irrésistible besoin intérieur", "le besoin de produire était en moi si grand que...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Fugère, Madeleine
Other Authors: [non identifié]
Language:French
Published: Université de Sherbrooke 1980
Online Access:http://hdl.handle.net/11143/11481
Description
Summary:Kierkegaard a produit une oeuvre considérable. Il a parlé de l'intériorité, mais il a écrit également d'une façon qui supposait en lui cette intériorité; "mon oeuvre, dit-il, a jailli d'un irrésistible besoin intérieur", "le besoin de produire était en moi si grand que je ne pouvais faire autrement (...). La Providence m'avait lié désormais". Le problème de Kierkegaard a été, par rapport à Hegel, d'arriver à poser l'individu comme individu, mais de telle sorte qu'il se dégage des liens extérieurs, de l'extéri6rité, et qu'il parvienne à la limite à vivre sans elle. Kierkegaard a voulu montrer que l'individu est quelque chose en lui-même, qu'il n'a pas besoin de l'extérieur ou même de l'histoire universelle pour exister, que son existence a suffisamment de valeur quand elle est en rapport avec Dieu, et qu'il peut trouver sa raison d'être uniquement dans cela. Il a voulu - et c'est le point important - poser le sujet dans un rapport au sujet, pour qu'il puisse exister en lui-même et se dégager finalement des rapports à l'objectivité…