Summary: | Contrairement aux études qui se sont attardées à relever les différences physiologiques entre des groupes de sujets sédentaires et entraînés, la présente étude s'est, pour sa part, penchée sur la relation entre des performances de terrain et certains paramètres physiologiques mesurés chez des cyclistes élites de catégorie junior. A cet effet, aucune relation significative n'a été trouvée entre le résultat cumulé de deux épreuves de contre-la-montre et les valeurs de la consommation maximale d'oxygène, de la capacité anaérobie lactacide et du seuil anaérobie ventilatoire. Dans ce cas, il ressort que l'utilisation unique de ces paramètres physiologiques traditionnels pour prédire la performance, chez un groupe homogène de cyclistes, démontre une certaine limite. Or, la performance de haut niveau chez ce groupe d'athlètes semble être modulée par les effets conjugués d'une multitude de variables, dont les influences sur le résultat final sont difficiles à évaluer. Afin d'être en mesure de cerner plus efficacement ces agents responsables de la performance, il est suggéré d'inclure, à l'intérieur d'une batterie de tests, non seulement une évaluation d'ordre physiologique mais aussi d'ordre psychologique dans le but d'établir un profil psycho-biologique des cyclistes.
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