Summary: | La présente recherche s’inscrit dans le cadre des travaux actuellement en cours à l’Université de Sherbrooke, c'est-à-dire la rédaction de fiches prédictionnairiques, étape préliminaire à la constitution d'un dictionnaire. Essentiellement, ces travaux consistent à décrire le sens des vocables à partir de la banque de données de l'Université, aussi appelée le Corpus de Sherbrooke. Pour le faire de façon adéquate, nous nous soumettrons à quelques règles, qui nous imposeront une certaine façon de faire les définitions et de les lier, afin de structurer l'article de dictionnaire. Petit mot court et d'apparence banale — puisque du point de vue morphologique et phonologique il répond à ce qui est attendu en genre (il s'accorde) et en nombre (il est invariable sauf à l’écrit) — il se classe au 64e rang des mots les plus utilisés tel qu'en fait foi le Dictionnaire de fréquence des mots du français parlé au Québec, qui analyse un corpus constitué de 1 000 000 d'occurrences et de 11 327 vocables différents. Son indice de dispersion (D) 90,57 pour une fréquence (F) de 2 360 occurrences détermine un indice d'usage (U) de 2 137,4. Cela démontre d'une part qu'on le retrouve équitablement dans chacune des 10 tranches différentes de 100 000 occurrences - c'est-à-dire aussi bien à l’oral qu'à l’écrit — et d'autre part, vu sa haute fréquence, qu'il constitue un des vocables les plus utiles à connaître. [...]
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