Rave-o-lution et appareillages de sécurité en Occident : Résonances 24 heures
Cette thèse propose de s’intéresser aux tensions entre la société occidentale contemporaine et le phénomène social, musical et dansant qu’est le rave. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux acteurs, enjeux et dynamiques de ce qui sera appelé le « conflit rave-o-lutionnaire ». Pour mener...
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Format: | Others |
Language: | fr |
Published: |
Université d'Ottawa / University of Ottawa
2019
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Online Access: | http://hdl.handle.net/10393/39045 http://dx.doi.org/10.20381/ruor-23294 |
Summary: | Cette thèse propose de s’intéresser aux tensions entre la société occidentale contemporaine et le phénomène social, musical et dansant qu’est le rave. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux acteurs, enjeux et dynamiques de ce qui sera appelé le « conflit rave-o-lutionnaire ». Pour mener à bien cette exploration - qui, par défaut, devient une intervention vers sa pacification -, elle part d’une simple mais riche réflexion menée récemment par le théoricien des peace studies Wolfgang Dietrich : un conflit – ses acteurs, enjeux, dynamiques – ne se comprend qu’en comparant les « images » de la paix qui y flottent. Si l’image moderne et l’image morale, offertes en ouverture, sont les plus connues, permettant au lecteur de se faire une idée de l’histoire du conflit et de sa trame dramatique, leur position polémique, pour qui tient à l’apaisement, ne peuvent être suffisantes. Le « conflit » ne peut être seulement qu’une opposition, au nom de la « sécurité », entre l’hégémonie néo-libérale et ses « résistants », ni être une lutte, au nom de la « justice », entre les tenants de l’individualisme et les tenants de la communauté. Ce n’est que dans l’image post-moderne, développée avec les outils post-structuralistes, que la thèse s’accélère, brouille les pôles et offre, en termes musicaux, un « breakthrough ». Le « conflit » y apparaît être une infinité de polémiques spatialisées, incluant les ravers eux-mêmes, quant à la « vérité sur l’harmonie ». Le dernier mouvement termine l’exploration avec une réconciliation. Par l’image trans-rationnelle, élaborée par Dietrich et adaptée avec la sphérologie de Peter Sloterdijk, la thèse révèle l’ambition, des deux côtés, de supporter la si fragile et si atmosphérique expérience de l’harmonie. Le « conflit » se présente, à son fondement, comme une affaire de gestion climatique qui, nécessairement, sera localisée et ponctuelle. |
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