Une lecture de la modernité par le biais de l’amour et du politique chez Arendt, Weil et Rougemont

Dans cette thèse de pensée politique, nous chercherons à renouer avec l’idéalité du projet politique moderne en pensant le lien qu’entretiennent amour et politique dans le cadre ce celui-ci. Au niveau du mouvement de la pensée politique, les modernes ont eu tendance à légitimer l’action politique à...

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Bibliographic Details
Main Author: Nguyen, Minh
Other Authors: Labelle, Gilles
Language:fr
Published: Université d'Ottawa / University of Ottawa 2017
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/10393/35708
http://dx.doi.org/10.20381/ruor-665
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spelling ndltd-uottawa.ca-oai-ruor.uottawa.ca-10393-357082018-01-05T19:02:55Z Une lecture de la modernité par le biais de l’amour et du politique chez Arendt, Weil et Rougemont Nguyen, Minh Labelle, Gilles Hannah Arendt Simone Weil Denis de Rougemont Amour Érôs Philia Agapé modernité pluralité commune mesure Dans cette thèse de pensée politique, nous chercherons à renouer avec l’idéalité du projet politique moderne en pensant le lien qu’entretiennent amour et politique dans le cadre ce celui-ci. Au niveau du mouvement de la pensée politique, les modernes ont eu tendance à légitimer l’action politique à l’aune de cette norme transcendante qu’est la Raison. L’action politique était alors orientée vers une forme d’utopie. Or, avec le passage de la modernité à la postmodernité, le politique tend à être désormais orienté par une forme de rationalité technique fétichisée. Il est donc question pour nous de renouer avec la mission originelle de la pensée politique qui est de penser les finalités de l’être humain. Pour ce faire, nous allons examiner la nécessaire relation entre amour et politique. Trois penseurs politiques du 20e siècle, Hannah Arendt, Simone Weil et Denis de Rougemont, nous aideront à penser le lien entre amour et politique renouer avec l’idéalité moderne. Arendt nous permettra de penser l’amour comme un rapport à l’autre et au monde, qui est une condition de la pluralité. Weil nous permettra de penser l’amour comme une médiation qui institue une forme de subjectivité orientée vers un ailleurs transcendant. Quant à Rougemont, il nous permettra de penser l’amour comme un élément d’une une commune mesure moderne. Nous verrons que la rationalité technique à elle seule ne peut pas guider le politique, qu’elle doit aussi prendre en considération l’amour pour penser des normes définissant le commun. Nous verrons aussi que l’idéalité moderne est intimement liée à une conception de l’amour qui suppose une prise de distance. 2017-01-16T20:20:52Z 2017-01-16T20:20:52Z 2017 Thesis http://hdl.handle.net/10393/35708 http://dx.doi.org/10.20381/ruor-665 fr Université d'Ottawa / University of Ottawa
collection NDLTD
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Simone Weil
Denis de Rougemont
Amour
Érôs
Philia
Agapé
modernité
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Simone Weil
Denis de Rougemont
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Érôs
Philia
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modernité
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commune mesure
Nguyen, Minh
Une lecture de la modernité par le biais de l’amour et du politique chez Arendt, Weil et Rougemont
description Dans cette thèse de pensée politique, nous chercherons à renouer avec l’idéalité du projet politique moderne en pensant le lien qu’entretiennent amour et politique dans le cadre ce celui-ci. Au niveau du mouvement de la pensée politique, les modernes ont eu tendance à légitimer l’action politique à l’aune de cette norme transcendante qu’est la Raison. L’action politique était alors orientée vers une forme d’utopie. Or, avec le passage de la modernité à la postmodernité, le politique tend à être désormais orienté par une forme de rationalité technique fétichisée. Il est donc question pour nous de renouer avec la mission originelle de la pensée politique qui est de penser les finalités de l’être humain. Pour ce faire, nous allons examiner la nécessaire relation entre amour et politique. Trois penseurs politiques du 20e siècle, Hannah Arendt, Simone Weil et Denis de Rougemont, nous aideront à penser le lien entre amour et politique renouer avec l’idéalité moderne. Arendt nous permettra de penser l’amour comme un rapport à l’autre et au monde, qui est une condition de la pluralité. Weil nous permettra de penser l’amour comme une médiation qui institue une forme de subjectivité orientée vers un ailleurs transcendant. Quant à Rougemont, il nous permettra de penser l’amour comme un élément d’une une commune mesure moderne. Nous verrons que la rationalité technique à elle seule ne peut pas guider le politique, qu’elle doit aussi prendre en considération l’amour pour penser des normes définissant le commun. Nous verrons aussi que l’idéalité moderne est intimement liée à une conception de l’amour qui suppose une prise de distance.
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