L’antifédéralisme dans les colonies de l’Amérique du Nord britannique (1763–1867) : Analyse contextuelle d’un discours invisible

L’histoire du fédéralisme au Canada est connue, mais il en va autrement de sa critique dont nous n’avons en général que des évocations parenthétiques et marginales. Or, aux États-Unis, et depuis peu en Europe, ce domaine a fait l’objet d’études approfondies. De cet exercice de réflexion est né un co...

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Bibliographic Details
Main Author: Gilbert, Marie-Christine
Other Authors: Cardinal, Linda
Language:fr
Published: Université d'Ottawa / University of Ottawa 2015
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/10393/32508
http://dx.doi.org/10.20381/ruor-1133
Description
Summary:L’histoire du fédéralisme au Canada est connue, mais il en va autrement de sa critique dont nous n’avons en général que des évocations parenthétiques et marginales. Or, aux États-Unis, et depuis peu en Europe, ce domaine a fait l’objet d’études approfondies. De cet exercice de réflexion est né un concept théorique : l’antifédéralisme. Présenté de la sorte, il renvoie aux langages politiques utilisés par les opposants qui critiquent ou rejettent la structure fédérale. Plus encore, il fait référence à un projet politique qui s’inscrit dans un débat d’idées. Dans la présente thèse, nous démontrons que le fédéralisme canadien est confronté à ce type de langage en empruntant les voies du contextualisme de l’École de Cambridge. La preuve de son existence étant sa récurrence dans des textes et des contextes distincts, nous concluons donc qu’il existe un antifédéralisme canadien. Aussi les interventions des opposants ne sont-elles pas futiles ; elles puisent, comme aux États-Unis, une part importante de leurs principes dans des courants de pensée antérieurs, notamment le républicanisme.