Quelles sont les pratiques communicationnelles qui contribuent à intéresser un collectif d’acteurs à la stratégie d’internationalisation d’une université et à l’enrôler? Une étude de cas.

L’objectif de cette thèse est de comprendre comment une stratégie d’internationalisation « prend vie » au sein d’une organisation universitaire. Nous cherchons à comprendre comment différents acteurs organisationnels s’approprient cette stratégie et lui donnent un sens en portant une attention parti...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Legault-Bouchard, Régine
Other Authors: Grosjean, Sylvie
Language:fr
Published: Université d'Ottawa / University of Ottawa 2015
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/10393/32144
http://dx.doi.org/10.20381/ruor-2828
Description
Summary:L’objectif de cette thèse est de comprendre comment une stratégie d’internationalisation « prend vie » au sein d’une organisation universitaire. Nous cherchons à comprendre comment différents acteurs organisationnels s’approprient cette stratégie et lui donnent un sens en portant une attention particulière aux pratiques communicationnelles qui soutiennent un tel processus. Nous nous sommes appuyés sur la théorie de l’acteur-réseau élaborée par Callon et Latour qui a été mobilisée en communication organisationnelle pour « l’élaboration de stratégies dans des collectivités locales » (Giroux et Demers, 1998, p. 26). Dans le cadre de cette recherche qualitative, nous avons procédé à l’analyse d’un document d’archive, à l’analyse de documents produits par les acteurs organisationnels, à l’observation de rencontres et nous avons effectué des entrevues auprès de personnes impliquées dans la mise en œuvre de la stratégie d’internationalisation. Notre recherche a démontré que les traducteurs principaux de la stratégie d’internationalisation sont représentés par quatre actants importants : Le site internet de destination 2020, le Bureau international par ses rencontres, le système Halogène et le Comité de stratégie et de coordination de l’internationalisation.