Sens et essence de l'être Une interprétation de l'ontologie à partir de l'éthique chez Gabriel Marcel en s'inspirant de René Habachi
Cette thèse porte sur le sens et l'essence de l'être et plus précisement, sur la relation de l'ontologie à l'éthique chez Gabriel Marcel en s'inspirant de la philosophie de René Habachi. La problématique se limitera à une intérrogation précise: quel est le lien entre l'...
Main Author: | |
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Format: | Others |
Language: | fr |
Published: |
University of Ottawa (Canada)
2013
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Online Access: | http://hdl.handle.net/10393/29712 http://dx.doi.org/10.20381/ruor-13106 |
Summary: | Cette thèse porte sur le sens et l'essence de l'être et plus précisement, sur la relation de l'ontologie à l'éthique chez Gabriel Marcel en s'inspirant de la philosophie de René Habachi. La problématique se limitera à une intérrogation précise: quel est le lien entre l'ontologie et l'éthique chez Marcel? Cela revient à dire que la meilleure lecture de l'ontologie de Marcel doit passer par l'éthique.
La première partie vise à dégager de la méthode philosophique de Marcel, ainsi que le point de départ et l'objet central de sa réflexion ontologique. Suite à cette analyse, il devient possible de situer son ontologie au plan éthique et plus précisément, au point ou l'espérance d'un immédiat existentiel en devient l'élément central.
Après l'examen de l'enracinement éthique de la question de l'être dans la pensée de Marcel, nous distinguons trois dimensions de l'éthique: l'éthique identitaire (deuxième partie), l'éthique relationnelle (troisième partie) et l'éthique théologique (quatrième partie). À partir de cette distinction établie au coeur de l'éthique, nous pouvons affirmer, en nous inspirant de Habachi, que l'homme n'est pas seulement en relation d'adhérence au monde par l'ouverture fondamentale du sentir de son être incarne au sein de l'existence, mais qu'il est aussi capable de devenir présent aux autres êtres dans l'engagement fidèle et libre et dans un acte d'amour et de témoignage. De même, nous montrons comment, dans le mouvement de la relation de l'être à la transcendance, l'être atteint sa profondeur dans un dépassement vers l'intériorité.
En situant la pensé de Marcel dans la ligne d'une philosophie de l'être axée autour de l'éthique, nous soutenons que pour ce dernier, la liberté ne relève pas d'une raison desincarnée sans rapport avec notre existence empirique comme le croit Kant. Pour Gabriel Marcel, être, c'est être libre et vivre librement, c'est être dans son essence. |
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