La pensée nietzschéenne comme métabiologie: Influences et dépassement des darwinismes
La présente thèse vise à démontrer que la pensée de Friedrich Nietzsche peut légitimement être interprétée comme une réflexion philosophique et critique de la biologie de la deuxième moitié du XIXe siècle et de ses courants darwinistes émergents. Dans le premier chapitre, il est question de présente...
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University of Ottawa (Canada)
2013
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ndltd-uottawa.ca-oai-ruor.uottawa.ca-10393-288362018-01-05T19:08:09Z La pensée nietzschéenne comme métabiologie: Influences et dépassement des darwinismes Bolduc, Ghyslain Philosophy of Science. Philosophy. La présente thèse vise à démontrer que la pensée de Friedrich Nietzsche peut légitimement être interprétée comme une réflexion philosophique et critique de la biologie de la deuxième moitié du XIXe siècle et de ses courants darwinistes émergents. Dans le premier chapitre, il est question de présenter comment les darwinismes anglo-saxon et allemand ont constitué les conditions de possibilité de la pensée nietzschéenne. Il s'agit de démontrer comment, d'un côté, les théories de Charles Darwin, de Friedrich Lange et de Herbert Spencer formèrent sa pensée des années 1870, et de l'autre, comment ses lectures intensives des darwinistes allemands tels Wilhelm Roux, William Rolph et Karl von Nageli (sans négliger l'influence du notoire Ernst Haeckel), effectuées entre 1881 et 1886, ont profondément marqué ses conceptions du corps, de la santé, de l'hérédité, de l'évolution, de l'être humain, de la vie et de la subjectivité. Le deuxième chapitre est pour sa part consacré à la démonstration de la genèse biologique et critique de la théorie de la volonté de puissance. Il s'agit de mettre en évidence la nécessité pour Nietzsche de développer une critique néo-kantienne du matérialisme et de la conception mécaniste afin de réinterpréter de façon crédible les descriptions des biologistes au sein d'une ontologie de la volonté de puissance. C'est à partir de ces démonstrations que la " grande politique " de Nietzsche et ses propositions eugénistes sont finalement interprétées et critiquées. 2013-11-07T19:31:25Z 2013-11-07T19:31:25Z 2011 2011 Thesis Source: Masters Abstracts International, Volume: 49-06, page: 3528. http://hdl.handle.net/10393/28836 http://dx.doi.org/10.20381/ruor-13746 fr 194 p. University of Ottawa (Canada) |
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La présente thèse vise à démontrer que la pensée de Friedrich Nietzsche peut légitimement être interprétée comme une réflexion philosophique et critique de la biologie de la deuxième moitié du XIXe siècle et de ses courants darwinistes émergents. Dans le premier chapitre, il est question de présenter comment les darwinismes anglo-saxon et allemand ont constitué les conditions de possibilité de la pensée nietzschéenne. Il s'agit de démontrer comment, d'un côté, les théories de Charles Darwin, de Friedrich Lange et de Herbert Spencer formèrent sa pensée des années 1870, et de l'autre, comment ses lectures intensives des darwinistes allemands tels Wilhelm Roux, William Rolph et Karl von Nageli (sans négliger l'influence du notoire Ernst Haeckel), effectuées entre 1881 et 1886, ont profondément marqué ses conceptions du corps, de la santé, de l'hérédité, de l'évolution, de l'être humain, de la vie et de la subjectivité. Le deuxième chapitre est pour sa part consacré à la démonstration de la genèse biologique et critique de la théorie de la volonté de puissance. Il s'agit de mettre en évidence la nécessité pour Nietzsche de développer une critique néo-kantienne du matérialisme et de la conception mécaniste afin de réinterpréter de façon crédible les descriptions des biologistes au sein d'une ontologie de la volonté de puissance. C'est à partir de ces démonstrations que la " grande politique " de Nietzsche et ses propositions eugénistes sont finalement interprétées et critiquées. |
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