Du renoncement pulsionnel à l'idéal du moi : le père et la cohésion sociale chez Freud
Cette thèse vise à explorer l’apport de la psychanalyse freudienne à la pensée politique. En abordant la réalité sociale et politique selon cette perspective psychologique, on peut concevoir qu’il y a des facteurs inconscients ainsi que conscients à la base du lien social. Il s’agit notamment du ren...
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Language: | fr |
Published: |
Université d'Ottawa / University of Ottawa
2011
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Online Access: | http://hdl.handle.net/10393/19758 http://dx.doi.org/10.20381/ruor-4415 |
Summary: | Cette thèse vise à explorer l’apport de la psychanalyse freudienne à la pensée politique. En abordant la réalité sociale et politique selon cette perspective psychologique, on peut concevoir qu’il y a des facteurs inconscients ainsi que conscients à la base du lien social. Il s’agit notamment du renoncement pulsionnel qui perpétue un conflit psychique inconscient et rend possible la cohésion sociale d’une part, et de l’identification ou renforcement du moi conscient afin de surmonter et dédommager ce conflit psychique tout en renforçant cette cohésion d’autre part. Après avoir mis en rapport les perspectives de P. Roazen, H. Marcuse et B. Bergen sur le lien social à partir des notions freudiennes, cette thèse défend une conception du moi comme finalité du lien social, et ce, sans pour autant aller à l’encontre de l’attitude introspective initiée par Freud. |
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