Métabolisme du bisphénol A, de la vinchlozoline et de la génistéine dans les systèmes biologiques utilisés pour étudier les perturbateurs endocriniens : conséquences en terme de toxicité

Vu le rôle du métabolisme dans la bioactivation ou la détoxication des xénobiotiques, il est indispensable de connaître les capacités de biotransformation de lignées cellulaires MCF7, HepG2 et HC11 utilisées dans l’étude des perturbateurs endocriniens. Elles ont été étudiées vis-à-vis de la génistéi...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Bursztyka, Julian
Format: Others
Published: 2008
Online Access:http://oatao.univ-toulouse.fr/7743/1/bursztyka.pdf
Description
Summary:Vu le rôle du métabolisme dans la bioactivation ou la détoxication des xénobiotiques, il est indispensable de connaître les capacités de biotransformation de lignées cellulaires MCF7, HepG2 et HC11 utilisées dans l’étude des perturbateurs endocriniens. Elles ont été étudiées vis-à-vis de la génistéine et du bisphénol A (estrogéniques), et de la vinchlozoline (antiandrogénique), et comparées à celles des tranches de foie de rat. Les résultats font apparaître au plan qualitatif une bonne expression des enzymes de conjugaison mais un niveau très faible d’activité de phase I pour MCF7 et HepG2. HC11 semble dépourvue de toute capacité métabolique. Au plan quantitatif les vitesses de biotransformation des substrats s'établissent de la manière suivante : tranches de foie > HepG2 > MCF7 > HC11. Ces différences métaboliques peuvent expliquer pour partie les écarts observés en matière de réponse de ces lignées aux composés agonistes ou antagonistes des récepteurs aux androgènes ou aux estrogènes.