Arès dans le quotidien des Grecs à travers l'épigraphie

La présente recherche porte sur le dieu de la guerre des Grecs anciens, Arès. La communauté historienne s’entend pour affirmer qu’Arès était un dieu de second ordre et un dieu mal aimé par les Grecs de l’époque. Les investigations des historiens du XXe siècle sont axées sur les documents littérair...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Tremblay, Jean-Pascal
Other Authors: Bonnechere, Pierre
Language:fr
Published: 2013
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/1866/8901
id ndltd-umontreal.ca-oai-papyrus.bib.umontreal.ca-1866-8901
record_format oai_dc
collection NDLTD
language fr
sources NDLTD
topic Arès
Épigraphie
Religion grecque
Grèce antique
Ares
Epigraphy
Greek religion
Ancient Greece
History - Ancient / Histoire - Ancienne (UMI : 0579)
spellingShingle Arès
Épigraphie
Religion grecque
Grèce antique
Ares
Epigraphy
Greek religion
Ancient Greece
History - Ancient / Histoire - Ancienne (UMI : 0579)
Tremblay, Jean-Pascal
Arès dans le quotidien des Grecs à travers l'épigraphie
description La présente recherche porte sur le dieu de la guerre des Grecs anciens, Arès. La communauté historienne s’entend pour affirmer qu’Arès était un dieu de second ordre et un dieu mal aimé par les Grecs de l’époque. Les investigations des historiens du XXe siècle sont axées sur les documents littéraires et elles ne font que reformuler, dans la majorité des cas, le contenu de ceux-ci. Alors, afin de bénéficier d’un regard nouveau sur le dieu, on a étudié Arès au travers les documents épigraphiques pour corroborer ou non nos présentes connaissances. Le dieu de la guerre tel que présenté dans les écrits littéraires est-il le même que celui qui est véhiculé dans l’épigraphie de l’époque? La réponse à cette question nous permettra d’établir si nos connaissances actuelles sont valables et elle les complètera. La recherche épigraphique s’effectue en cinq étapes. D’abord, on voit si le côté militaire d’Arès était également prédominant au sein des inscriptions. Ensuite, on porte une attention particulière aux documents épigraphiques pouvant démontrer un Arès mal aimé. Le tout se poursuit avec la mise en relation du dieu et des anciens serments. Enfin, on termine avec une approche plus géographique qui nous permet de définir deux foyers importants du dieu de la guerre, soit la cité de Métropolis et l’île de Crète. À la suite de ce parcours on a déterminé que l’appréciation et l’importance que les Grecs accordaient à ce dieu n’était pas unanime. Le ressentiment des Grecs variaient selon les individus et les lieux. On a aussi été capable d’établir des faits au sujet d’Arès : son domaine d’action prédominant restait le militaire dans les inscriptions; il était un réel dieu, présent, respecté et loué; il possédait d’importants lieux de culte à Lato et Métropolis. Compte tenu d’une redéfinition notable du profil d’Arès, une révision des sources littéraires propres à Arès s’impose ainsi qu’une évaluation complète de toutes les autres sources (iconographique, archéologique, numismatique, épigraphique, etc.). === This study talks about the god of war for the ancient Greeks, Ares. The historical community asserts that Ares was a god of second order and unloved by the Greeks of this period. Investigations of historians of XXe century are focus on literary sources and they simply restate, in most cases, the content of them. To gain a new perspective on the god, Ares was studied through the epigraphic documents to corroborate or not our present knowledge. We want to know if the Ares, as presented in the literature, has been the same as that was transmitted in the ancient Greek epigraphy. The answer to this question will help us to see if our current knowledge is right and deepening it. The epigraphic research is done in five steps. First, we determine whether the military side of Ares was also predominant in the inscriptions. Then we pay a specific attention to documents that propose an unloved Ares in the epigraphy. After, we establish some links between the former oath and Ares. Finally, we close the epigraphic study with a geographic approach who allows us to determine two important sites that belong to the god of war, the city of Metropolis and the island of Crete. Through this process we were able to determine the appreciation and the importance, which the Greeks gave to this god, were not unanimous. The resentment of the Greeks varied among individuals and places. We were also able to establish some facts about Ares : his dominant sphere remained the military in the inscriptions; he was a reel god, present, respected and praised; he possessed important places of worship in Lato and Metropolis. In conclusion, we redefine Ares profile, so it would be interesting that a research reviews the literacy sources about him. Furthermore, an evaluation of all the sources (iconographic, archaeological, numismatic, epigraphic etc…) would also be appropriated.
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