Les cours de danse africaine à Montréal, émergence d’une production socioculturelle et esthétique

Ce mémoire traite de l’enseignement de la danse africaine en France et au Canada. Cette recherche a débuté en 2007, lorsque l’auteur a participé à un échange étudiant. À la fin de cette expérience, l’auteur en était arrivé à la conclusion que la danse africaine au Québec était abordée comme un bien...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Prébolin, Estelle
Other Authors: White, Bob
Language:fr
Published: 2012
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/1866/6894
Description
Summary:Ce mémoire traite de l’enseignement de la danse africaine en France et au Canada. Cette recherche a débuté en 2007, lorsque l’auteur a participé à un échange étudiant. À la fin de cette expérience, l’auteur en était arrivé à la conclusion que la danse africaine au Québec était abordée comme un bien de consommation et/ou une production socioculturelle relevant de l’imaginaire. La présente analyse explore les avantages et les limites de l’approche méthodologique adoptée par l’anthropologue (qui est, dans ce cas-ci, une ancienne danseuse classique), et les conditions de la rencontre entre les Africains et les occidentaux par la danse. Tandis qu’il reste à démontrer que les critiques postmodernes de l’art de masse s’appliquent dans ce cas-ci, l’analyse montre ici clairement que l’on trouve dans les cours de danse africaine au Québec une forme de conscience professionnelle. Les critiques de la danse et de d’autres formes de démocratisations artistiques tendent à se confondre dans la peur du discours populaire. L’objectif principal de cette recherche est par conséquent d’établir les limites du fétichisme par rapport à la danse africaine et d’explorer en détail les implications de la « hantise du Troisième Homme » communiquée par la recherche ethnographique et l’analyse anthropologique === This thesis deals with the teaching of African dance in France and in Canada. The research for this thesis began in 2007, when the author took part in a student exchange and ended with a consideration of African dance in Quebec as a consumer good and/or an imaginary sociocultural production. The analysis explores the benefits and the limits of the methodological approach embraced by the anthropologist (who is, in this case, a former dancer with training in classical dance), and the terms of the encounter between Africans and Westerners through dance. While it remains to be shown that the post-modernist critiques of mass art apply to this context, the analysis here points to the presence of a professional consciousness in African dance lessons in Quebec. Critiques of dance and other arts as democratization tend to get lost in the fear of popular discourse. The main objective of this research is therefore to establish the limits of the fetishism associated with African dance and to discuss in further detail the « hantise du Troisième Homme », communicated by ethnographic research and anthropological analysis