Summary: | S’il est généralement reconnu que le processus d’institutionnalisation de l’Église
s’est accéléré au IVe siècle, certaines de ses étapes nous sont moins connues. Ce mémoire cherche à évaluer l’importance de Jean Chrysostome dans l’émergence de la primauté d’honneur de Constantinople.
Après une étude attentive du troisième canon du concile de Constantinople I mise en
relation avec l’opinion de trois auteurs contemporains, c’est-à-dire Palladius d’Hélénopolis, Socrate de Constantinople et Sozomène, il ressort de ce travail que l’épiscopat de Jean Chrysostome a favorisé l’implantation de cette prééminence dans l’Église.
L’analyse des modalités de la primauté d’honneur de Constantinople montre bien
qu’historiquement, les évêques de l’ancienne et de la nouvelle Rome n’ont pas construit
leur primat à l’aide des mêmes arguments. L’explicitation de ces éléments ne se veut pas une prise de position dans les débats oecuméniques actuels, mais plutôt un préliminaire permettant une meilleure compréhension des données du problème. === Even though it is generally accepted that the Church institutionalization process
accelerated in the IVth century, some of its steps are less known. This dissertation tries to assess John Chrysostom’s importance in the emergence of Constantinople’s primacy of honour.
After a thorough study of the third canon of the council of Constantinople I and of
the opinion of three contemporary authors, namely Palladius of Helenopolis, Socrates of
Constantinople and Sozomenos, the results of this works are that John Chrysostom’s
episcopate fostered the implementation of this preeminence in the Church.
The analysis of the terms of the primacy of honour of Constantinople shows that
historically, the bishops of Old and New Rome did not build their primacy with the same arguments. Clarifying these elements is not a way to make a stand in the current ecumenical debate, but rather is a preliminary step to a better understanding of the problem.
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