Mapping the captive body in three twenty-first century women’s writings
Dans cette thèse de doctorat, “Mapping the Captive Body in Three Twenty- First Century Diasporic Women’s Writings,” j’analyse le fonctionnement du pouvoir de l’État en relation avec le corps, comme le montrent les mémoires de Edwidge Danticat, Azar Nafisi and Marina Nemat. En m’appuyant sur leurs...
Main Author: | |
---|---|
Other Authors: | |
Language: | English |
Published: |
2021
|
Subjects: | |
Online Access: | http://hdl.handle.net/1866/24628 |
id |
ndltd-umontreal.ca-oai-papyrus.bib.umontreal.ca-1866-24628 |
---|---|
record_format |
oai_dc |
collection |
NDLTD |
language |
English |
sources |
NDLTD |
topic |
Captivité Corps Esprit Emprisonnement Code vestimentaire Genre Haïti Iran États-Unis d’Amérique Résistance Captivity Body Mind Imprisonment Dress Code Gender The United States Literature - Comparative / Littérature - Comparée (UMI : 0295) |
spellingShingle |
Captivité Corps Esprit Emprisonnement Code vestimentaire Genre Haïti Iran États-Unis d’Amérique Résistance Captivity Body Mind Imprisonment Dress Code Gender The United States Literature - Comparative / Littérature - Comparée (UMI : 0295) Besbes, Mounira Mapping the captive body in three twenty-first century women’s writings |
description |
Dans cette thèse de doctorat, “Mapping the Captive Body in Three Twenty-
First Century Diasporic Women’s Writings,” j’analyse le fonctionnement du pouvoir
de l’État en relation avec le corps, comme le montrent les mémoires de Edwidge
Danticat, Azar Nafisi and Marina Nemat. En m’appuyant sur leurs écrits, j’explore les
différentes manières dont la violence, la dictature, et le patriarcat, parrainés par l’État,
modifient les constructions du corps, de l’esprit, de la voix et de la subjectivité. En
examinant ces formes institutionnalisées de violence et de coercition, je montre
comment le confinement physique engendre la captivité de l’esprit et la
dé(con)struction de soi. Ainsi, je conceptualise la captivité comme étant physique,
psychologique mais aussi sociale. En outre, je soutiens que la lutte pour résister à cet
effacement identitaire afin de récupérer la subjectivité et la corporealité prend la
forme d’une action individuelle et/ou collective.
Le premier chapitre contextualise les oeuvres étudiées pendant le règne de
deux Duvaliers, de Khomeini, en plus de la politique d’immigration des Etats-Unis
après le 11 septembre. En outre, ce chapitre fournit le cadre théorique. Le deuxième
chapitre est consacré à l’analyse l’emprisonnement et la privation des droits
fondamentaux de Joseph Dantica, soulevant ainsi des questions sur le biopouvoir qui
définit le Centre de Détention de Krome. Je montre comment Edwidge Danticat a
récupéré l’identité de son oncle à titre posthume. Le troisième chapitre étudie la
captivité des femmes engendrée par la surveillance et l’imposition d’un code
vestimentaire. J’analyse aussi comment Nafisi et ses étudiantes prennent refuge dans
la littérature afin de résister. Dans le dernier chapitre, je regarde comment la prison
régularise le genre et l’identité de Nemat. Je soutiens que le viol conjugual, étant une
violence politique liée au genre, devient un moyen par lequel la soumission et la
domination de Nemat deviennent possibles. Enfin, la dernière partie étudie
l’importance de l’amitié carcérale et de l’acte de l’écriture dans la résistance à et la
défiance de l’effacement. === In my doctorat project, entitled “Mapping the Captive Body in Three
Diasporic Women’s Writings,” I analyze the workings of state power in relation to
the body, as illustrated in the works of Edwidge Danticat, Azar Nafisi and Marina
Nemat. I explore the different ways state-sponsored violence, dictatorship and
patriarchy alter the very constructions of body, mind, voice, and subjectivity. By
considering these institutionalized forms of violence and coercion, I demonstrate how
physical confinement engenders the captivity of the mind and the de(cons)truction of
the self. In so doing, I conceptualize captivity as physical, psychological and social.
In addition, I contend that the struggle to resist this erasure and reclaim subjectivity
and corporeality takes the forms of individual, communal, and/ or collective action.
The first chapter contextualizes and historicizes the studied works with the era
the Duvalier, Khomeini’s dictatorship, in addition to the post 9/11 US immigration
policies. It also provides the theoretical framework that frames this dissertation. The
second chapter focuses on Joseph Dantica’s imprisonment and disfranchisement and
raises questions about the biopwer that defines Krome Detention Center. I
demonstrate the way Edwidge Danticat posthumously recover her uncle’s identity.
The third chapter studies female captivity in terms of forced veiling and constant
surveillance. I analyze how Nafisi and her students take refuge in and resist through
the power of literature. In the fourth chapter, I look at how prison regulates Nemat’s
gender and identity. I argue that marital rape, as a gendered political violence,
becomes a means through which Nemat’s subjection and domination is possible. The
second part of the chapter explores the importance of carceral friendship and the act
of writing in defying and resisting erasure. |
author2 |
Brown, Caroline |
author_facet |
Brown, Caroline Besbes, Mounira |
author |
Besbes, Mounira |
author_sort |
Besbes, Mounira |
title |
Mapping the captive body in three twenty-first century women’s writings |
title_short |
Mapping the captive body in three twenty-first century women’s writings |
title_full |
Mapping the captive body in three twenty-first century women’s writings |
title_fullStr |
Mapping the captive body in three twenty-first century women’s writings |
title_full_unstemmed |
Mapping the captive body in three twenty-first century women’s writings |
title_sort |
mapping the captive body in three twenty-first century women’s writings |
publishDate |
2021 |
url |
http://hdl.handle.net/1866/24628 |
work_keys_str_mv |
AT besbesmounira mappingthecaptivebodyinthreetwentyfirstcenturywomenswritings |
_version_ |
1719374992337010688 |
spelling |
ndltd-umontreal.ca-oai-papyrus.bib.umontreal.ca-1866-246282021-01-30T17:18:58Z Mapping the captive body in three twenty-first century women’s writings Besbes, Mounira Brown, Caroline Captivité Corps Esprit Emprisonnement Code vestimentaire Genre Haïti Iran États-Unis d’Amérique Résistance Captivity Body Mind Imprisonment Dress Code Gender The United States Literature - Comparative / Littérature - Comparée (UMI : 0295) Dans cette thèse de doctorat, “Mapping the Captive Body in Three Twenty- First Century Diasporic Women’s Writings,” j’analyse le fonctionnement du pouvoir de l’État en relation avec le corps, comme le montrent les mémoires de Edwidge Danticat, Azar Nafisi and Marina Nemat. En m’appuyant sur leurs écrits, j’explore les différentes manières dont la violence, la dictature, et le patriarcat, parrainés par l’État, modifient les constructions du corps, de l’esprit, de la voix et de la subjectivité. En examinant ces formes institutionnalisées de violence et de coercition, je montre comment le confinement physique engendre la captivité de l’esprit et la dé(con)struction de soi. Ainsi, je conceptualise la captivité comme étant physique, psychologique mais aussi sociale. En outre, je soutiens que la lutte pour résister à cet effacement identitaire afin de récupérer la subjectivité et la corporealité prend la forme d’une action individuelle et/ou collective. Le premier chapitre contextualise les oeuvres étudiées pendant le règne de deux Duvaliers, de Khomeini, en plus de la politique d’immigration des Etats-Unis après le 11 septembre. En outre, ce chapitre fournit le cadre théorique. Le deuxième chapitre est consacré à l’analyse l’emprisonnement et la privation des droits fondamentaux de Joseph Dantica, soulevant ainsi des questions sur le biopouvoir qui définit le Centre de Détention de Krome. Je montre comment Edwidge Danticat a récupéré l’identité de son oncle à titre posthume. Le troisième chapitre étudie la captivité des femmes engendrée par la surveillance et l’imposition d’un code vestimentaire. J’analyse aussi comment Nafisi et ses étudiantes prennent refuge dans la littérature afin de résister. Dans le dernier chapitre, je regarde comment la prison régularise le genre et l’identité de Nemat. Je soutiens que le viol conjugual, étant une violence politique liée au genre, devient un moyen par lequel la soumission et la domination de Nemat deviennent possibles. Enfin, la dernière partie étudie l’importance de l’amitié carcérale et de l’acte de l’écriture dans la résistance à et la défiance de l’effacement. In my doctorat project, entitled “Mapping the Captive Body in Three Diasporic Women’s Writings,” I analyze the workings of state power in relation to the body, as illustrated in the works of Edwidge Danticat, Azar Nafisi and Marina Nemat. I explore the different ways state-sponsored violence, dictatorship and patriarchy alter the very constructions of body, mind, voice, and subjectivity. By considering these institutionalized forms of violence and coercion, I demonstrate how physical confinement engenders the captivity of the mind and the de(cons)truction of the self. In so doing, I conceptualize captivity as physical, psychological and social. In addition, I contend that the struggle to resist this erasure and reclaim subjectivity and corporeality takes the forms of individual, communal, and/ or collective action. The first chapter contextualizes and historicizes the studied works with the era the Duvalier, Khomeini’s dictatorship, in addition to the post 9/11 US immigration policies. It also provides the theoretical framework that frames this dissertation. The second chapter focuses on Joseph Dantica’s imprisonment and disfranchisement and raises questions about the biopwer that defines Krome Detention Center. I demonstrate the way Edwidge Danticat posthumously recover her uncle’s identity. The third chapter studies female captivity in terms of forced veiling and constant surveillance. I analyze how Nafisi and her students take refuge in and resist through the power of literature. In the fourth chapter, I look at how prison regulates Nemat’s gender and identity. I argue that marital rape, as a gendered political violence, becomes a means through which Nemat’s subjection and domination is possible. The second part of the chapter explores the importance of carceral friendship and the act of writing in defying and resisting erasure. 2021-01-28T20:41:50Z MONTHS_WITHHELD:60 2021-01-28T20:41:50Z 2020-06-04 2019-01 thesis thèse http://hdl.handle.net/1866/24628 eng |