Faulkner revisited : narrating property, race, gender and history in William Faulkner's Go Down, Moses, Toni Morrison's Song of Solomon and Gloria Naylor's Mama Day

My thesis explores the formation of the subject in the novels of Faulkner’s Go Down, Moses, Toni Morrison’s Song of Solomon, and Gloria Naylor’s Mama Day. I attach the concept of property in terms of how male protagonists are obsessed with materialistic ownership and with the subordination of women...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Hamdi, Houda
Other Authors: Brown, Caroline
Language:en
Published: 2016
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/1866/16011
Description
Summary:My thesis explores the formation of the subject in the novels of Faulkner’s Go Down, Moses, Toni Morrison’s Song of Solomon, and Gloria Naylor’s Mama Day. I attach the concept of property in terms of how male protagonists are obsessed with materialistic ownership and with the subordination of women who, as properties, consolidate their manhood. The three novelists despite their racial, gendered, and literary differences share the view that identity and truth are mere social and cultural constructs. I incorporate the work of Judith Butler and other poststructuralist figures, who see identity as a matter of performance rather than a natural entity. My thesis explores the theme of freedom, which I attached to the ways characters use their bodies either to confine or to emancipate themselves from the restricting world of race, class, and gender. The three novelists deconstruct any system of belief that promulgates the objectivity of truth in historical documents. History in the three novels, as with the protagonists, perception of identity, remains a social construct laden with distortions to serve particular political or ideological agendas. My thesis gives voice to African American female characters who are associated with love and racial and gender resistance. They become the reservoirs of the African American legacy in terms of their association with the oral and intuitionist mode of knowing, which subverts the male characters’ obsession with property and with the mainstream empiricist world. In this dissertation, I use the concept of hybridity as a literary and theoretical devise that African-American writers employ. In effect, I embark on the postcolonial studies of Henry Louise Gates, Paul Gilroy, W. E. B Du Bois, James Clifford, and Arjun Appadurai in order to reflect upon the fluidity of Morrison’s and Naylor’s works. I show how these two novelists subvert Faulkner’s essentialist perception of truth, and of racial and gendered identity. They associate the myth of the Flying African with the notion of hybridity by making their male protagonists criss-cross Northern and Southern regions. I refer to Mae Gwendolyn Henderson’s article on “Speaking in Tongues” in my analysis of how Naylor subverts the patriarchal text of both Faulkner and Morrison in embarking on a more feminine version of the flying African, which she relates to an ex-slave, Sapphira Wade, a volatile female character who resists fixed claim over her story and identity. In dealing with the concept of hybridity, I show that Naylor rewrites both authors’ South by making Willow Springs a more fluid space, an assumption that unsettles the scores of critics who associate the island with authenticity and exclusive rootedness. === Ma thèse est une étude comparative entre William Faulkner, Toni Morrison et Gloria Naylor. Elle me permet d’explorer comment les protagonistes males construisent leur identités en se référant à la possession matérialiste et en se basant sur la subordination de la femme, qui est une autre forme de possession, afin de consolider leur masculinité. Dans leurs textes respectifs, Go Down, Moses, Song of Solomon, et Mama Day, les trois auteurs, malgré leur différences culturelles et même littéraires, partagent l’idée que l’identité, l’histoire, et la vérité ne sont que des construits culturels et sociales. On se basant sur la théorie de Judith Butler et d’autres théoriciens poststructuralistes et contemporains, ma thèse reflète qu’il n’y a pas d’identité « naturelle » ou de réalité objective. La perception identitaire n’est qu’une illusion imaginaire et idéologique ou le sujet ne fait que répéter et performer le discours de son environnent. Faulkner, Morrison, et Naylor basent leurs oeuvres sur le thème de la liberté. Ils explorent comment, à partir de leurs corps, leurs caractères se conforment ou bien se détachent de l’idéologie qui confine leurs identités sexuelles, raciales et sociales. En critiquant, non seulement l’identité’ mais aussi l’histoire, ma thèse montre que les trois écrivains détruisent la perception que la vérité est objective surtout dans les documents historiques. Ainsi, la vérité devient qu’une forme de distorsion qui consolide une certaine idéologie. Ma thèse montre que les trois auteurs mettent en valeur la voix de la femme Afro-Américaine. Elle joue le rôle d’une médiatrice pour les protagonistes males. Elle rejette le discours matérialiste et sexiste. Cette voix féminine représente le thème de l’amour et la survie de sa communauté noire et la résistance raciale. La femme Afro-Américaine préserve la culture Africaine à travers son attachement à la tradition orale et à la connaissance intuitive. En se basant sur la tendance subversive de l’art et de la littérature postcoloniale qui est promulguée par les théories de Henry Louise Gates, Paul Gilroy, W. E. B Du Bois, James Clifford et Arjun Appadurai, je montre qu’à travers Toni Morrison et Gloria Naylor, le texte de Faulkner reste logocentrique et essentialiste dans sa vision hiérarchique de l’identité raciale et sexuelle. Morrison et Naylor se référant au mythe de l’Africain volant afin de justifier qu’il n’y a pas d’identité fixe et stable, donnant ainsi la voix a une identité hybride et fluide. En se basant sur l’article, « Parler en Langues » de Mae Gwendolyn Henderson, ma thèse explore comment en réécrivant d’autres textes, Gloria Naylor déconstruit non seulement Faulkner, mais aussi le sexisme qui demeure résident dans le texte de Toni Morrison. L’histoire de Willow Springs se base sur le mythe féminin d’une ex esclave Sapphira Wade, qui en étant volatile, son histoire et son identité résistent toute forme de catégorisations. En étudiant l’hybridité’ dans la culture Afro-Américaine, ma thèse montre que le Sud qui est décrit dans l’oeuvre de Mama Day est plus hybride que celui de Faulkner et Morrison.