Summary: | Mon mémoire "Colonial Ideology and Legacy and Feminine Resistance in Jamaica Kincaid" est une lecture féminine de la colonisation. Il définit, en premier lieu, l'idéologie coloniale comme une idéologie manichéiste et déshumanisante. Étant critique de cette idéologie binaire et réductrice, mon mémoire déchiffre et propose une résistance féminine, riche et diverse, à travers quelques écrits eux même divers de l'écrivaine Jamaica Kincaid. Ce mémoire conteste toute idée reçue sur la femme, en s'appuyant sur des théories anticoloniales et féministes. Il s'agit en effet d'un travail déconstructif où je vise inlassablement à décortiquer et à délégitimer ces hiérarchies qui habitent nos pensées et nos corps, et qui, entravent l'épanouissement de l'être humain. Les trois chapitres qui forment le corps de mon mémoire sont organisés à chaque fois en terme d'oppression et de résistance; de déshumanisation et humanisation, où le sujet colonisé essaie de se libérer des différentes formes d'oppression pour vivre pleinement son humanité. Cette relation hiérarchique est représentée métaphoriquement à travers la relation mère-fille, une relation que j'étudie dans le deuxième chapitre. Le troisième chapitre s'intéresse au mouvement du corps féminin, qui devient l'espace de résistance à une identité limitatrice. === My thesis "Colonial Ideology and Legacy and Feminine Resistance in Jamaica Kincaid" analyzes, criticizes and deconstructs the foundations of colonial ideology. It examines how colonial Manichaeanism oppresses the woman, and explores the sites of feminine resistance for (formerly) colonized women. In the first chapter, I define colonial ideology as based on Colonial Manichaeanism. I argue that the colonizer-colonized relationship is reductive and dehumanizing. I explicate and criticize Frantz Fanon's analysis of this relationship of superiority and inferiority and his understanding of violence. I also study Jamaica Kincaid's A Small Place, which reproduces this relationship and extends it to the present through the tourist/native relationship. In the second chapter, I study the mother as a colonial figure in Annie John. The mother-daughter relationship offers another re-enactment of the colonizer-colonized relationship, which is highlighted through images of heaven and hell. I also develop the metaphor of death and I argue that love and Obeah are resistance strategies to colonial figures. The last chapter engages the corporal in colonial oppression, and feminine resistance. I scrutinize the female body in its wavering between veiling and exposure in Lucy. I analyze the movement of the female body as emblematic of the fluidity of feminine identity and as such, an identity which is misrepresented by colonial and patriarchal discourse.
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