Qui décide pour qui ? Entre ancrage et mobilité : langue, légitimité et représentations de la francité au Manitoba

Ancrée dans les méthodes de la sociolinguistique critique, cette thèse fait état des questions de légitimité, d’inclusion et d’exclusion, d’ancrage et de mobilité au sein de la collectivité francophone de la province du Manitoba, une minorité linguistique de langue officielle au Canada. Par l’entrem...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Monnin, Isabelle
Other Authors: Sorbonne université
Language:fr
Published: 2018
Subjects:
Online Access:http://www.theses.fr/2018SORUL142
Description
Summary:Ancrée dans les méthodes de la sociolinguistique critique, cette thèse fait état des questions de légitimité, d’inclusion et d’exclusion, d’ancrage et de mobilité au sein de la collectivité francophone de la province du Manitoba, une minorité linguistique de langue officielle au Canada. Par l’entremise d’un travail de terrain ethnographique et d’entretiens semi-dirigées, cette étude cherche à sonder les questions de la redéfinition de la francité manitobaine, la reproduction des frontières de différenciation du groupe depuis les années 1960. Cette thèse se penche également sur la formation d’une élite en émergence au Manitoba français durant les années 1960 et le phénomène de migration et de mobilité d’une partie de ce groupe. En posant d’emblée une question importante, ‘Qui décide pour qui’, cette thèse se propose de naviguer à travers les questions légitimité sociale, linguistique et identitaire au Manitoba depuis les années 1960. === This research discusses the legitimizing forces that comprise what it means to be francophone in French speaking parts of Manitoba, an official language minority group in Canada. The researcher has through the lens of critical sociolinguistic analysis and ethnographic fieldwork, used participant observation, open ended interviews and discourse analysis to uncover themes of legitimacy, belonging and elite-building in 1960s Franco-Manitoba and how these themes resonate today. The research attempts to answer the conundrum, “who decides for whom” in matters of the right to francophone recognition. The current issues of migration and the dynamic tension between anchoring of the perceived centre and an ever-shifting periphery of linguistic and “ethnic” boundaries underscore the research.