La politique culturelle extérieure de la Grèce et l'Europe (1944-1979)

Le sujet de cette thèse est la politique culturelle grecque dans l'Europe occidentale ainsi que le développement des efforts sur l'approche et l'intégration dans la famille européenne, du lendemain de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à l’adhésion de la Grèce à la CEE. Dès sa fondation...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Poimenidou, Antigoni-Despoina
Other Authors: Sorbonne université
Language:fr
Published: 2018
Subjects:
CEE
Online Access:http://www.theses.fr/2018SORUL099
Description
Summary:Le sujet de cette thèse est la politique culturelle grecque dans l'Europe occidentale ainsi que le développement des efforts sur l'approche et l'intégration dans la famille européenne, du lendemain de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à l’adhésion de la Grèce à la CEE. Dès sa fondation, pour l’État néo-hellénique, son passé historique et glorieux constituait le point central de référence. Dans ce cadre, la question qui se pose est celle de savoir quand et pourquoi le leadership politique décida d’exploiter ce passé au niveau politique. La politique culturelle utilise l’histoire et la civilisation d’une nation au profit de la politique. Dans la plupart des cas quant à la Grèce, les ‘messages’ de la politique culturelle ont pour ‘destinataires’ les Européens, phénomène notamment visible pendant la période des négociations d’adhésion. Couvrant l’ensemble de ces tentatives, à partir d’un niveau théorique par un groupe d’intellectuels (par exemple Tsatsos, Canellopoulos) à un niveau pratique par le monde politique (par exemple Caramanlis), l’ampleur de cette période, comprenant plus de trente ans, permet d’examiner et de mettre en valeur l’évolution des relations entre la Grèce et l’Europe ainsi que les initiatives et l’organisation de la politique culturelle de manière globale, dans un contexte européen et international. La politique culturelle extérieure que la Grèce exerça face aux Européens jusqu’en 1979, renvoie aux idées d’identité nationale, au sentiment d’appartenance, voire à l’image approfondie de l’Europe, mais, parallèlement, dans la mesure où elle fait partie de la politique européenne de la Grèce, inextricablement liée à l’histoire de l’intégration européenne. === This thesis discusses Greek cultural policy in Western Europe as well as its place in the country’s effort to participate in European integration from the aftermath of the Second World War until the accession of Greece to the EEC. From its foundation, the neo-Hellenic state used its historic past as a central point of reference. In this context, the question arises as to when and how the political leadership decided to project this past on the level of its political relations with the post-war European institutions. Cultural policy uses the history and civilization of a nation for the benefit of politics. In most cases involving Greece, the 'messages' of its cultural policy were 'addressed' to the Europeans, a phenomenon that is particularly visible during the period of accession negotiations. This was projected both at the intellectual level (for example by people such as Tsatsos, Kanellopoulos) and at the realm of practical politics by the political world (for example Karamanlis). This study, extending to a period longer than thirty years, examines the development of cultural relations between Greece and Europe, the initiatives and organization of Greek cultural policy within a European and international context as well as the role of cultural policy and Greece’s cultural arguments in the effort to achieve accession to the EEC.The foreign cultural policy that Greece exercised towards the Europeans until 1979 refers to national identity, the sentiment of belonging, the cultural connotations of the European project. Thus, to the extent that it is part of Greece's European policy, it is inextricably linked to the history of European integration.