Summary: | Dans cette thèse, nous avons étudié la relation entre le traitement par antidépresseurs, la prise du poids et le syndrome métabolique sur un échantillon de patients atteints de TDM. Les résultats cliniques ont suggéré que la prise du poids précoce due au traitement par antidépresseurs augmenterait le risque de prise du poids ultérieure et d’incidence ultérieure du syndrome métabolique. Ainsi que la relation entre l'utilisation des antidépresseurs, la réponse au traitement et la prise du poids reste complexe. Malgré l'augmentation simultanée de la consommation d'antidépresseurs et la tendance à l'obésité dans les sociétés occidentales, des cohortes prospectives supplémentaires sont nécessaires pour tester pleinement l'hypothèse traitant que la prise du poids chez les utilisateurs des antidépresseurs est un effet iatrogène. Bien que l'impact des antidépresseurs sur la morbidité cardiovasculaire ne puisse toujours pas être déterminé, les résultats du premier chapitre ont montré que l'utilisation des antidépresseurs, indépendamment de leurs classes, avait un impact sur les dérèglements métaboliques, nécessitant une attention clinique spécifique. Une étude de cohorte à long terme est nécessaire pour confirmer si l'interruption et la réinstauration du traitement par des antidépresseurs seraient liées à la fluctuation des dysrégulations du syndrome métabolique. === In this dissertation we have studied the relationship between AD treatment, weight gain and MetS on a sample of MDD patients. Clinical findings have suggested that early weight gain due to AD treatment would increase the risk of both later weight gain and later MetS incidence. The relationship between AD use, response to treatment and weight gain remain complex. Despite the simultaneous increase in AD use and obesity trends in Western societies, additional prospective cohorts are needed to fully test the hypothesis that weight gain among AD users is indeed an iatrogenic effect. Although impact of AD on cardiovascular morbidity still cannot be ascertained, the results from the first chapter showed that AD use – irrespective of the class - does impact and worsen metabolic dysregulations, which would require specific clinical attention. A long term cohort study is required to confirm whether discontinuation and re-initiation of AD treatment would be linked to fluctuation in MetS dysregulations.
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