Le confort : modèles, normes, expériences : une histoire de l’habitation en France (1830-1975)

Ce travail se propose d’évaluer l’incidence de la notion de confort dans l’émergence de modèles, de normes et d’expériences qui participent d’une histoire de l’habitation en France, du renouvellement de l’acception du terme dans la langue française au cours des années 1830 à l’achèvement d’un premie...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Engrand, Lionel
Other Authors: Paris Est
Language:fr
Published: 2018
Subjects:
Online Access:http://www.theses.fr/2018PESC1009
Description
Summary:Ce travail se propose d’évaluer l’incidence de la notion de confort dans l’émergence de modèles, de normes et d’expériences qui participent d’une histoire de l’habitation en France, du renouvellement de l’acception du terme dans la langue française au cours des années 1830 à l’achèvement d’un premier cycle majeur de sa démocratisation à la fin des Trente Glorieuses. Ambitions politiques et normes sociales, doctrines architecturales et usages, cycles économiques et consommation, innovations techniques, réglementations et représentations symboliques éclairent le processus de construction, d’objectivation et de diffusion de cette notion. La démocratisation du confort est notamment envisagée dans la durée comme une facette d’un récit national des « temps modernes » qui opère à différentes échelles de la civilisation quotidienne, du monde des objets aux formes urbaines en passant par l’architecture des immeubles et des espaces privés === This work aims to evaluate the impact of the notion of comfort in the emergence of models, standards and experimentations that play a part in a French housing history, covering the change of meaning of the term within the French language in the 1830s, to the completion of a first major cycle of its democratization at the end of the Trente Glorieuses. Political ambitions and social standards, architectural doctrines and domestic usages, economical cycles and consumption ideals, technical innovations, rules and symbolic representations enlighten the process of construction, diffusion and objectification of this notion. The democratization of comfort is notably seized in the long run as a facet of a national narrative of “modern times” which proceeded at different scales of the everyday civilization, encompassing the world of domestic objects, urban forms, architecture of buildings and private spaces