Summary: | La croissance de la téléphonie mobile en Afrique a surpassé les prévisions les plus optimistes des opérateurs. De nos jours l’intérêt et l’utilité du téléphone sont clairement démontrés par les pratiques et ce pour tous les usagers quel que soit le niveau social ou géographique. Très adapté dans plusieurs domaines, tels le commerce, la santé, l’éducation, l’élevage et l’agriculture, il n’est pas utilisé de la même manière dans différents milieux tels les zones rurales, périurbaines, ou urbaines : ou dans les pays émergents et ceux en développement. Les uns utilisent des applications, les autres juste pour des appels, ainsi l’outil n’est pas le même partout. L’agriculture est une des activités pratiquées par plus de 80% de la population active au Burkina, avec des producteurs commerçants dans les zones urbaines et périurbaines qui pratiquent la maraicher-culture et des ruraux qui sont plus axés dans les productions saisonnières et fruitières. Dans l’optique d’accroitre sa production agricole, en miroir des grandes puissances, le Burkina Faso reste sur une lancée d’appropriation des technologies mobiles dans la production agricole. Malgré l’influence des facteurs d’ordre technique (la fracture numérique), politique, social (analphabétisme, illettrisme, pauvreté) et culturel, l’usage du téléphone mobile s’est développé si rapidement, et cela parce qu’il n’est plus l’apanage des seuls nantis. Son appropriation par les petits artisans, commerçants du secteur de l’économie et les agriculteurs a pris de l’ampleur adopté parce qu’ils ont compris l’intérêt du système d’abonnement par des cartes prépayés ou post payés à des coûts très accessibles, aux facilités multiples aussi qu’offre le téléphone portable. L’usage du téléphone mobile reste particulier car il est plus adopté par la population à faible revenus afin de réduire leurs dépenses, donc faire des économies. Dans le sens de toujours contribuer à l’expansion de l’adoption des technologies de l’information et de la communication (le téléphone portable y compris) des efforts sont effectués par les institutions privées et publiques, nationales et internationales pour favoriser leur accès et leur utilisation. === The growth of mobile telephony in Africa has surpassed the most optimistic forecasts of the operators. Nowadays the interest and the usefulness of the telephone are clearly demonstrated by the practices and this for all the users whatever the social or geographical level. It is highly adapted in several fields, such as trade, health, education, livestock and agriculture, and is not used in the same way in different environments such as rural, peri-urban or urban areas: emerging and developing countries. Some use applications, others just for calls, so the tool is not the same everywhere. Agriculture is one of the activities practiced by more than 80% of the working population in Burkina, with commercial producers in urban and peri-urban areas practicing market gardening and rural people who are more focused on seasonal and fruit production. In order to increase its agricultural production, mirroring the great powers, Burkina Faso is still on a roll of appropriation of mobile technologies in agricultural production. Despite the influence of technical factors (the digital divide), political, social (illiteracy, poverty) and cultural, the use of the mobile phone has developed so quickly, and this because it does not is more the prerogative of the only haves. Its appropriation by small artisans, traders in the economy sector and farmers has gained momentum because they have understood the value of the subscription system by prepaid or postpaid cards at very affordable costs, to the multiple facilities also that offers the mobile phone. The use of the mobile phone remains particular because it is more adopted by the low-income population to reduce their expenses, so save money. In the sense of always contributing to the expansion of the adoption of information and communication technologies (including the mobile phone) efforts are being made by private and public, national and international institutions to promote their access and their usage.
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