Summary: | La nature du rôle joué par les institutions militaires dans les États démocratiques se diffère de celui joué dans les États en développement et/ou en période de transition politique. Dans le premier cas, les institutions militaires ont un rôle professionnel qui consiste à protéger l'État contre toute agression extérieure. Alors qu'au cas second, l'institution militaire dépasse ses taches professionnelles jusqu'à l'intervention sur la scène politique via le pouvoir militaire direct ou indirect. Prenant en considération le fait que l'institution militaire dans la deuxième catégorie des pays, n'a pas toujours confiance en le régime démocratique, - souvent considéré comme une menace à la sécurité nationale-, l'exigence de la démocratie reste donc en report permanent. Le débat académique autour de la relation la démocratie et l'arrivée des militaires au pouvoir s'accroît depuis le déclenchement des révolutions du printemps arabe, bien que la question de la transition-même a été au centre des recherches politiques depuis la seconde moitié des années 60-70. Les peuples sont à la recherche des régimes démocratiques basés sur la loi, la citoyenneté le respect des libertés et des droits de l'homme et qui mènent des politiques de développement au profit des niveaux pauvres avant les autres riches. Cependant, un nouveau problème est apparu ; trouver une formule approprié pour la place de l'Armée dans les nouveaux régimes démocratiques. Comment contrôler le rôle croissant de l'institution militaire sans exposer l'État au danger de la division interne ni de l'agression venant de l'extérieur ? Cette recherche se focalise sur les relations civilo-militaires en Libye ainsi que le rôle de l'institution militaire dans les transitions politiques qu'a connues le pays depuis son indépendance, ainsi que les facteurs historique, économiques, géopolitiques et sociaux, qui ont parfumé ces relations par la particularité libyenne. De plus, depuis 2014, durant le dialogue national libyen entre les parties hostiles, la question de l'institution militaire a posé de réels obstacles devant un consensus national, parce que les partie étaient, et le sont toujours, divisé autour de l'article 8, concernant l'Armée dans le projet signé du consensus. Dans ce cadre, le problématique de l'étude tourne autour une interrogation générale ; dans quelle mesure l'institution militaire peut-elle permettre ou contribuer à une transition vers un régime démocratique basé sur le pluralisme et non le tribalisme ni l en Libye ? === The nature of the role played by military institutions in democratic states differs from that one played in developing States and / or those in times of political transition. In the first case, military institutions have a professional role of protecting the state against external aggression. Whereas in the second case, the military institution goes beyond its professional tasks until intervention on the political scene via direct or indirect military power. Taking into account the fact that the military institution in the second category of countries does not always trust the democratic regime, often considered as a threat to national security, the requirement of democracy therefore remains in permanent postponement. The academic debate on the relationship between democracy and the arrival of the military in power has increased since the start of the Arab Spring revolutions, although the question of transition itself has been at the center of political research since the the 1960s and 70s. People are seeking democratic regimes based on law, citizenship, respect for human rights and freedoms, and pursuing development policies to benefit the poor before the other rich. However, a new problem arose; How to find a suitable formula for the place of the Army in the new democratic regimes. How can we control the growing role of the military institution without exposing the State to the danger of internal division or aggression from outside? This research focuses on civil-military relations in Libya and the role of the military institution in the political transitions that the country has undergone since independence, as well as the historical, economic, geopolitical and social factors that have perfumed these relations by the Libyan peculiarity. Moreover, since 2014, during the Libyan national dialogue between hostile parties, the question of the military institution posed real obstacles to a national consensus, because the parties were, and still are, divided around the article 8, concerning the Army in the signed draft of the consensus. In this context, the problem of study revolves around a general question; to what extent can the military institution allow or contribute to a transition to a democratic regime based on pluralism and not tribalism or Libya ?
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