Summary: | Le jeu musical pour les danses de la Renaissance, comme pour les autres répertoires, a ses propres codes et ses propres exigences. Dans les danseries imprimées à plusieurs parties en Europe de 1528 (premier livre de danseries des imprimeries Pierre Attaingnant) à 1588 (première édition de l’Orchésographie de Thoinot Arbeau), il s’agit de repérer les récurrences mélodiques, rythmiques et contrapuntiques des partitions. Par ailleurs, il s’agit également de définir les caractéristiques de chaque danse (tempo, mesure et métrique). Ces analyses ont permis, entre autres, de déceler deux grandes familles de danses récréatives : les danses de côté et les danses de marche. Elles ont chacune leurs spécificités en termes d’interprétation. Par exemple, les premières se concentrent sur l’accompagnement des directions alors que les secondes nécessitent une articulation sur chaque appui. Il ne reste, ensuite, qu’à mettre en perspectives ces observations pour faire valoir cette interdisciplinarité et exceller en art ménétrier. === The way of playing for Renaissance dances has its own codes and its own demands, as in other musical repertoires. In the dance pieces printed for several voices in Europe from 1528 (first book of dance pieces printed by Attaingant) until 1588 (first edition of the Orchésographie by Thoinot Arbeau), one should notice out the melodic, rhythmic and counterpointistic recurrences in the scores. On the other hand, one should also define each dance characteristic (tempo, mesure and metric). Those analysis allowed to spot, among other things, two large families of recreational dances: the side dances and the walking dances. Each of them have their own requirements in terms of interpretation. For example, the first ones concentrate on the fact of accompanying the directions meanwhile the second ones need some articulation on each foot step. One only needs then to put into perspective those observations to excel in the “art ménétrier” (“minstrel art” or art to play for dancing).
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