Summary: | De plus en plus, les entreprises incitent aujourd’hui leurs employés à adopter des modes de travail agiles et flexibles. Cette transformation est outillée par de nouvelles plateformes informatiques intitulées "plateformes de média sociaux d’entreprise" (de l’anglais "Enterprise Social Media platforms – ESM platforms"). Ces plateformes portent la promesse d’améliorer la communication des employés dans leur environnement de travail tout en outillant leurs liens sociaux. Néanmoins, le bénéfice de l’usage de ces plateformes par leurs employés demeure vague et peu mesurable pour les entreprises, dont les dirigeants ont pourtant besoin d’évaluer cet usage et de mesurer ainsi tangiblement le succès de leurs investissements. De plus, le fait d’introduire des plateformes ESM dans les environnements de travail impacte la façon dont les outils existants, tels que la messagerie électronique, sont considérées et utilisés. La question qui se pose est alors de savoir si ces nouvelles plateformes pourraient remplacer l’usage des outils existants. Dans ce contexte, cette thèse adresse la problématique de la place des plateformes ESM dans les entreprises d’aujourd’hui. Elle examine l’usage réel de ces plateformes en offrant une analyse quantitative des réseaux sociaux, établie à partir de l’usage actuel de ces plateformes. En s’appuyant sur un modèle de recherche conçu pour caractériser l’activité, la thèse applique des tests d’hypothèse qui permettent de comparer l’usage prévu de ces plateformes à leur usage réel, et ainsi de mesurer le succès du déploiement de ces plateformes. De plus, cette thèse étudie, à travers une approche déductive et expérimentale, la capacité des plateformes ESM à remplacer l’usage des outils existants dans les environnements de travail. Ces plateformes fonctionnent aujourd’hui plutôt en tandem avec d’autres outils tels que la messagerie électronique. Cette thèse propose ainsi d’améliorer la messagerie par une fonctionnalité de tagging social afin que l’utilisateur puisse bénéficier de son réseau social sous-jacent. Ce service de tagging est ensuite testé et validé via un prototype. Pour conclure, cette thèse propose des scenarios pour les futurs systèmes sociaux, englobant la totalité des outils de l’environnement de travail au sein des entreprises === Today’s organizations are increasingly promoting a shift of employees’ ways of working towards more agility and flexibility. This shift is empowered by new IT tools commonly known as “Enterprise Social Media” (ESM). Taking mainly the form of integrated platforms, these tools are deployed with the promise of enhancing employees’ communicative activities at the workplace while capitalizing on their social connections. Yet, it remains unclear for companies how their employees benefit from the use of these new tools (i.e., ESM platforms). Managers are unable to evaluate the use of these platforms and thus, tangibly measure the success of their investments. Moreover, introducing ESM platforms to the workplace impact the way the existing tools, such as email, are regarded and used. This leads to the question of whether these new platforms may be substitutes for the use of the existing tools. This thesis tackles the mentioned polemical questions about the place of ESM platforms in today’s enterprises. Carried out jointly with Orange labs, the thesis assesses the role ESM platforms could play in supporting organizations in reaching their objectives and hence sustaining their businesses in an extreme competitive context. It explores the real use of these platforms by offering a quantitative social network analysis and data mining of an established ESM platform currently in use. While relying on a proposed research model that characterizes the activity, the applied hypothesis tests allow determining the correct use of ESM platforms, which in turn indicates the success of their deployments. Moreover, the thesis argues through a reasoning approach that the ESM platforms are not capable of substituting the use of existing workplace tools. Instead, they work in tandem with certain tools such as email. Based on the latter argument, the email tagging service is introduced as an example of how existing workplace tools may be enriched with social features to derive increased benefit for the workforce. The thesis finally validates the service through implementation and testing. To conclude, it proposes and discusses scenarios of future social systems that involve the overall set of workplace tools in enterprises
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