Family, marriage markets and inequality : a matching approach
Cette thèse traite de la formation des couples sur le marché du mariage, et propose comme fil directeur de s’intéresser à la question des inégalités, à la fois inter- et intra-ménages. Le premier chapitre interroge le rôle des préférences maritales dans la hausse des inégalités de revenu entre ménag...
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Language: | en fr |
Published: |
2017
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Online Access: | http://www.theses.fr/2017IEPP0039/document |
Summary: | Cette thèse traite de la formation des couples sur le marché du mariage, et propose comme fil directeur de s’intéresser à la question des inégalités, à la fois inter- et intra-ménages. Le premier chapitre interroge le rôle des préférences maritales dans la hausse des inégalités de revenu entre ménages. Edoardo Ciscato et moi-même utilisons des données américaines pour mesurer l’impact du changement des préférences maritales sur les inégalités de revenu entre ménages. Grâce à des méthodes structurelles, nous montrons que si les préférences maritales n’avaient pas changé depuis 1971, le coefficient de Gini aujourd’hui serait inférieur de 6%. Dans le chapitre 2, j’introduis l’idée de rapprocher la littérature sur les modèles d’appariement et celle sur les modèles collectifs. Pour cela, Alfred Galichon, Scott Kominers et moi-même avons travaillé sur un modèle d’appariement à utilité imparfaitement transférable. Nous prouvons l’existence et l’unicité de l’équilibre dans ce cadre. En outre, nous construisons deux algorithmes permettant de déterminer l’équilibre. Nous montrons comment le modèle peut être estimé par maximum de vraisemblance et proposons une illustration. Dans le dernier chapitre, je me concentre sur le partage des ressources au sein des couples. L’idée est que les modèles collectifs sont inséparables du marché du mariage, au sens où le partage du pouvoir de négociation est endogène à la détermination d’un équilibre sur le marché du mariage. Je discute de manière approfondie la connexion entre modèles collectifs et modèles d’appariement. En particulier, je caractérise les classes de modèles collectifs qui peuvent être intégrer au modèle d’appariement à utilité imparfaitement transférable (ITU) développé précédemment. Je propose une méthode générale pour estimer ces modèles. Enfin, je propose d’illustrer mes résultats sur des données extraites du PSID américain, et d’estimer un modèle avec consommation privée, loisir et travail domestique. === This dissertation deals with couple formation on the marriage market, and adopts a perspective that focuses on inequality both at the between- and within-household levels. Chapter 1 deals with the role of marital preferences on growing income inequalities between households. Edoardo Ciscato and I use mating patterns in the United States from 1962 to 2015 to measure the impact of changes in marital preferences on between-household inequality. Using structural methods, we show that if mating patterns had not changed since 1971, the 2015 Gini coefficient between households would be lower by 6%. In chapter 2, I propose to bring together the literature on matching models and collective models. To do so, Alfred Galichon, Scott Kominers and myself construct a matching framework with imperfectly transferable utility. We show existence and uniqueness of equilibrium and provide two algorithms to compute the equilibrium. We also provide guiding steps for estimation by maximum likelihood as well as an empirical illustration. Chapter 3 explores further the integration of collective models into the ITU matching framework. I develop the idea that the distribution of bargaining power is endogenous to the determination of an equilibrium on the marriage market. I characterize classes of collective models that can be embedded in the ITU setting. I provide computational techniques to estimate these models. I provide a full application of my results using collective model that features private consumption, leisure and a public good produced from time inputs. |
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