Dog-human behavioural synchronization and affiliation

Synchroniser son comportement sur celui d’autrui est adaptatif et essentiel au maintien des interactions et de la cohésion sociale : plus deux individus sont affiliés, plus leurs comportements sont synchronisés, et inversement. Cela est observé au sein de nombreuses espèces, dont l’humain, mais l’ex...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Duranton, Charlotte
Other Authors: Aix-Marseille
Language:en
Published: 2017
Subjects:
Online Access:http://www.theses.fr/2017AIXM0274
Description
Summary:Synchroniser son comportement sur celui d’autrui est adaptatif et essentiel au maintien des interactions et de la cohésion sociale : plus deux individus sont affiliés, plus leurs comportements sont synchronisés, et inversement. Cela est observé au sein de nombreuses espèces, dont l’humain, mais l’existence de ce phénomène au niveau interspécifique n’est que peu documentée.Les travaux de thèse révèlent que les chiens de compagnie, du point de vue productif, synchronisent leurs comportements sur ceux de leur propriétaire lors de déplacements en intérieur ou en extérieur, et également lors d’une rencontre avec une personne inconnue. De plus, les comparaisons du comportement de ces dyades avec ceux des chiens de refuge accompagnés de leur soigneur montrent que la nature du lien affiliatif joue un rôle essentiel dans le degré de synchronisation comportementale. Par contre, ce phénomène n’est que peu modulé par le sexe, l’âge et la race. Enfin, inversement, du point de vue perceptif, le présent travail montre pour la première fois que les chiens de compagnie préfèrent les humains qui synchronisent leur comportement avec le leur.En conclusion, comme entre humains, la synchronisation comportementale joue le rôle de glue sociale entre les chiens et les humains. C’est la première fois qu’une telle capacité est mise en évidence entre une espèce de primate et une espèce de canidé ; cela suggère une convergence évolutive de ce comportement, et l’existence de processus cognitifs s’apparentant à ceux des humains chez le chien. Les implications pratiques et théoriques de ces résultats sont finalement discutées à la lueur des quatre questions de Tinbergen (1963). === Non-conscious behavioral synchronization is adaptive, depending on affiliation and participating in fostering social cohesion. It is found within various species, including humans, but little is known about such a phenomenon between species. Due to their close association, dog and human dyads is a good biological model to study interspecific behavioral synchronization.For the first time, behavioral synchronization of dogs with humans was evidenced between highly affiliated partners (i.e. pet dogs and their owners) when freely walking inside or in open outside area, and when facing an unfamiliar person. The effect of affiliation was also investigated: lower affiliated partners (i.e. shelter dogs and their caregiver) exhibited lower degree of synchronization with human compare to highly affiliated partners, similarly than between humans. This is the first time that the effect of affiliation on behavioral synchronization has been evidenced at interspecific level. Almost no effect of age, sex or breed was evidenced. Finally, it was evidenced that pet dogs exhibit increased affiliation towards humans who synchronized their behavior with them. It is the third species in which such an ability is evidenced, and the first time it is found in canids.To conclude, as in humans, behavioral synchronization acts as a social-glue between dogs and humans. It is the first time that such a skill is evidenced between a primate species and a canid species; it suggests a convergent evolution of this behavior, and human-like processes in dogs. Applied implications of such findings, as well as Tinbergen (1963) four’s inquiries for behavioral synchronization are discussed.