Summary: | Ma dissertation utilise des outils théoriques et des méthodes empiriques pour aborder des questions de fond dans l'intersection de la macroéconomie et de l'organisation industrielle. En particulier, mes recherches mettent l'accent sur la compréhension des forces sous-jacentes qui déterminent l'efficacité et les distorsions. Tout d'abord, je demande que, dans quelle mesure et par quel canal la privatisation a contribué à la croissance rapide du PIB et de la PTF dans le secteur manufacturier chinois. La privatisation, comme beaucoup d'autres politiques industrielles, affecte la production et la productivité des entreprises par un effet direct sur la productivité et un effet indirect sur l'allocation des ressources. Comprendre les conséquences de la privatisation à la fois sur la productivité et sur l'efficacité de l'allocation est crucial pour l'évaluation des politiques et les réformes ultérieures. Pour ce faire, je développe d'abord une méthode pour identifier séparément la productivité et identifier les fausses affectations. Ceci associe deux littératures distinctes. L'une est la littérature macro sur la mauvaise affectation qui utilise des cales ou des distorsions pour mesurer l'écart par rapport à l'échelle optimale de l'entreprise. L'autre est la littérature empirique des IO pour estimer la fonction de production en utilisant les entrées et sorties, ainsi que les choix optimaux de l'entreprise. Je augmente le cadre d'estimation de la fonction de production empirique en introduisant des quartiers entre les revenus marginaux et les coûts marginaux en tant que variable supplémentaire non observée qui fausse la production des entreprises en dehors de leurs choix d'entrée optimale. Et je montre que comment identifier et estimer la productivité, les distorsions et les paramètres dans la fonction de production. J'estime ensuite les effets de productivité et de distorsion de la privatisation. Enfin, je propose une méthode de décomposition pour la croissance globale de la productivité pour expliquer explicitement l'effet direct de la privatisation. Deuxièmement, j'ai discuté des frictions du marché, en particulier des frictions de recherche et d'information qui empêchent des allocations efficaces sur les marchés du travail. Au chapitre deux, nous développons un modèle de recherche dirigé pour étudier les transitions des travailleurs entre les emplois sur le marché du travail français. En particulier, le modèle que nous considérons permet aux travailleurs d'avoir des informations incomplètes sur les caractéristiques commercialisables (types) de l'autre au point où ils prennent leurs décisions de recherche. La théorie fournit une série de prédictions vérifiables sur la relation entre le salaire qu'un travailleur reçoit au travail qu'il a quitté et le salaire qu'il obtient à son prochain emploi. Le document utilise ensuite les données de l'ensemble de données DADS français pour étudier les transitions sur différents marchés du travail en France en 2007 et compare ces transitions à celles prédites par la théorie. Nous constatons que les marchés du travail pour les travailleurs qualifiés et les travailleurs industriels appuient davantage notre modèle. Troisièmement, j'explore le retour de la productivité et des distorsions dans le monde scientifique. Dans le chapitre trois, nous testons l'hypothèse nulle selon laquelle le nombre de citations fournit une mesure impartiale de la valeur scientifique d'un article. Pour ce faire, nous exploitons un choc qui est exogène à la valeur scientifique d'un document, à savoir le délai de fin de la rédaction de collègues d'auteurs d'un article. Nous montrons qu'au cours du rendez-vous d'un éditeur, les taux de citations de ses articles dans le journal qu'elle édite augmentent de 23 points de pourcentage. La citation premium s'efface lorsque l'éditeur démissionne. === My dissertation uses theoretical tools and empirical methods to address substantive questions in the intersection of Macroeconomics and Industrial Organization. In particular, my research focuses on understanding the underlying forces that determine efficiency and distortions. In the first chapter, Privatization, Distortions, and Productivity, I ask that to what extent and through what channels privatization has contributed to the rapid growth of GDP and TFP in China’s manufacturing sector. Privatization, like many other industrial policies, affects firms’ output and productivity through a direct effect on productivity and an indirect effect on resource allocation. Understanding the consequences of privatization on both productivity and allocative efficiency is crucial for policy evaluation and subsequent reforms. To do so, I first develop a method to separately identify productivity and factor misallocations. This links to two distinct literatures. One is the macro literature on misallocation that use wedges or distortions to measure the deviation from firm’s optimal scale. The other is the empirical IO literature to estimate production function using input and output, together with firm’s optimal choices. I augment the empirical production function estimation framework by introducing wedges between marginal revenues and marginal costs as an additional unobserved variable that distorts the firms output away from their optimal input choices. And I show that how to identify and estimate productivity, distortions and parameters in production function. I then estimate the productivity and distortion effects of privatization. Finally I propose a decomposition method for aggregate productivity growth to explicitly account for the direct effect of privatization. Second, I discussed market frictions, specifically search and informational frictions that prevents efficient allocations in the labor markets. In Understanding Transitions using Directed Search with Mike Peters (UBC) and Steven Xu (HKU), we develop a directed search model to study worker transitions between jobs in the French labor market. In particular, the model we consider allows workers to have incomplete information about each other’s’ marketable characteristics (types) at the point where they make their search decisions. The theory provides a series of testable predictions about the relationship between the wage a worker receives at the job that he or she leaves, and the wage they get at their next job. The paper then uses data from the French DADS data set to study transitions in a variety of different labor markets in France in 2007, and compares these transitions to what is predicted by the theory. We find that the labor markets for skilled workers and industrial type of workers support more of our model. Third, I explore the return of productivity and distortions in scientific world. In Is Citation Behavior Biased? The Influence of Journal Editors with Bruno Biais (TSE) and Augustin Landier (TSE), we test the null hypothesis that the number of citations provides an unbiased measure of an article’s scientific value. To do so, we exploit a shock that is exogenous to the scientific value of a paper, namely the ending time of editorial appointments of colleagues of a paper’s author(s). We show that during the course of an editor’s appointment, the citation rates of her papers in the journal she edits go up by 23 percentage points. During the same period, these articles don’t have any significant citation premium at other journals. The citation premium fades away when the editor steps down. The same phenomenon applies to colleagues of the editor. This provides a counterexample to the null hypothesis that is both large in size and in the population of papers that is affected.
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