Summary: | Au XXIème, une psychologue clinicienne décide d’offrir à ses patients une scène de théâtre comme lieu d’exposition de leur inconscient. Elle constate un paradoxe : l’art dramatique qui fraye avec la folie aurait des vertus thérapeutiques.Ainsi peut se résumer l’intrigue de cette thèse en 3 actes dont les personnages principaux sont des patients, psychotiques pour la plupart, en mal de psychothérapie, et un artiste fou, grand homme de théâtre : Antonin Artaud.Par l’exposition de saynètes comme expression brute de l’inconscient, la présente thèse illustre le cheminement des réflexions de son auteure. Elle reprend d’abord la genèse d’une médiation singulière : l’improvisation dramatique. Ensuite, inspirée par le cas emblématique d’A. Artaud et à travers la psychanalyse, elle explore les mécanismes mis en jeu lors d’ateliers théâtre et leurs effets sur le psychisme des patients devenus comédiens. Enfin, en suivant le cheminement du noeud borroméen, elle conclut que l’improvisation dramatique, foncièrement inscrite dans le Réel, qui convoque l’Imaginaire et introduit le Symbolique, s’impose comme une activité sinthomatoire === During the 21st century, a clinical psychologist decides to offer to her patients a theatre stage as an exhibition space for their unconscious. She notes a paradox : drama, which has to do with madness, would have therapeutic properties.Thus can be synthesized the plot of this three-act PhD thesis, whose main characters are patients, mostly psychotic ones needing to undergo psychotherapy, and an insane artist, also great man of the Theatre: Antonin Artaud.Through presenting role-plays as raw expression of the unconscious, this thesis shows how its author’s thinking unfolds. It first draws on the genesis of a singular mediation: theatrical improvisation. Then, inspired by A. Artaud’s emblematic case and through psychoanalysis, it explores the mechanisms involved during theatrical workshops and their effects on the patients who became actors. Lastly, by following the path of the borromean node, it concludes that theatrical improvisation, which is deeply inscribed in the Real, which summons the Imaginary and introduces the Symbolic, emerges as a sinthomatic activity.
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