Análisis histórico de la responsabilidad penal corporativa
La thèse présente un historique complet sur la responsabilité pénale des personnes morales depuis les récits de la Genèse jusqu’aux sentences de la Cour Suprême espagnole prononcées en 2016. Cette histoire n’est pas simplement une description des différents auteurs ou des différents moments historiq...
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Societas delinquere non potest Matérialisme philosophique Responsabilité pénale des personnes morales, Gustavo Bueno Révolution française Franz von Liszt Societas delinquere non potest Gustavo Bueno Franz von Liszt Corporate criminal liability Philosophical materialism French Revolution Societas delinquere non potest Gustavo Bueno Franz von Liszt Responsabilidad penal de las personas jurídicas Materialismo filosófico Revolución Francesa 340 |
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Societas delinquere non potest Matérialisme philosophique Responsabilité pénale des personnes morales, Gustavo Bueno Révolution française Franz von Liszt Societas delinquere non potest Gustavo Bueno Franz von Liszt Corporate criminal liability Philosophical materialism French Revolution Societas delinquere non potest Gustavo Bueno Franz von Liszt Responsabilidad penal de las personas jurídicas Materialismo filosófico Revolución Francesa 340 Martínez-Patón, Víctor Análisis histórico de la responsabilidad penal corporativa |
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La thèse présente un historique complet sur la responsabilité pénale des personnes morales depuis les récits de la Genèse jusqu’aux sentences de la Cour Suprême espagnole prononcées en 2016. Cette histoire n’est pas simplement une description des différents auteurs ou des différents moments historiques, mais c’est plutôt une reconstruction critique construite principalement pour identifier et pour démêler la doctrine qui trouve dans l’expression latine societas delinquere non potest l’argument le plus important pour nier la possibilité d’attribuer la responsabilité pénale aux groupements. Une fois établis les concepts et les idées selon le système philosophique appelé « matérialisme philosophique », dont l’auteur est l’espagnol Gustavo Bueno, une étude de la sentence latine, d’origine inconnue jusqu'à présent, est présentée ; c’est donc pour la première fois que nous identifions et expliquons cette origine: elle a été inventée par Franz von Liszt en 1881. Après cela une reconstruction complète de l’histoire de l’idée est réalisée et l’on découvre deux nouveautés fondamentales : que la Révolution française n’a jamais prétendu refuser la responsabilité pénale des groupements et que la Cour Suprême espagnole avait prononcé des sentences condamnatoires aux groupements au XIXe siècle. Sur la base de ces faits, on situe à la fin de la Seconde Guerre Mondiale le moment dans lequel la sentence latine prend le sens d’impossibilité ontologique des groupements quant à commettre un crime et qui se base sur une idée politique et non juridique : la décision des puissances victorieuses du fait que l’Allemagne n’avait pas été coupable, mais seulement certains hiérarques et groupements Nazis. === This thesis provides a comprehensive history of corporate criminal liability, from the Book of Genesis up to the rulings handed down by the Spanish Supreme Court in 2016. However, this history is not limited to a mere descriptive survey of authors or historical periods: instead, it constitutes a powerful critique of a doctrinal tradition which purports to find in the Latin maxim societas delinquere non potest the best argument to deny that corporations can be held criminally liable. Once that the concepts and ideas which lie at the basis of this thesis are established following the philosophical system known as “philosophical materialism”, founded by Spanish philosopher Gustavo Bueno, I present an inquiry on the heretofore unknown origins of the Latin maxim which I have been able to trace back to 1881, when its originator, Franz von Liszt coined it. After it I undertake a comprehensive reconstruction of the history of this idea, from which two major findings emerge: firstly, that the French revolutionaries never intended to reject corporate criminal responsibility and secondly, that the Spanish Supreme Court issued convictions against societies in the 19th century. On the basis of these facts, the end of World War II emerges as the key turning point in History when the Latin maxim acquired the status of a philosophical principle denying the ontological possibility of a society to be criminally responsible. A principle whose roots are not to be found in legal doctrine but in a political idea: the decision by the Allied powers that it was not Germany that was to be held responsible for war crimes, but rather only those Nazi Party organizations and hierarchy directly involved. === La tesis presenta un estudio histórico completo sobre la responsabilidad penal de las personas jurídicas, desde el libro del Génesis hasta las sentencias del Tribunal Supremo de 2016. Este estudio no se plantea únicamente como una mera descripción de diferentes autores o momentos históricos, sino como una reconstrucción crítica construida principalmente para identificar y destruir la doctrina que encuentra en la expresión latina societas delinquere non potest el argumento más importante para negar la responsabilidad penal corporativa. Una vez establecidos los conceptos y las ideas según el sistema filosófico llamado "materialismo filosófico", cuyo autor es el filósofo español Gustavo Bueno, se presenta un estudio de la frase latina, de origen desconocido hasta ahora. Por primera vez se identifica y se explica este origen: fue inventada por Franz von Liszt en 1881. Tras ello se presenta una reconstrucción completa de la historia de la idea en la que se descubren diversas novedades historiográficas, entre las que destacan el hecho de que la Revolución Francesa nunca pretendiera rechazar la responsabilidad penal corporativa y que el Tribunal Supremo español hubiera pronunciado sentencias condenatorias a empresas en el siglo XIX. Sobre la base de estos hechos, situamos al final de la Segunda Guerra Mundial el momento en el que la sentencia latina toma el sentido de imposibilidad ontológica de las corporaciones de cometer delitos y que según entendemos se basa en una idea política y no jurídica: la decisión de las potencias vencedoras de que Alemania no había sido culpable, sino solamente algunos jerarcas y corporaciones nazis. |
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Cette histoire n’est pas simplement une description des différents auteurs ou des différents moments historiques, mais c’est plutôt une reconstruction critique construite principalement pour identifier et pour démêler la doctrine qui trouve dans l’expression latine societas delinquere non potest l’argument le plus important pour nier la possibilité d’attribuer la responsabilité pénale aux groupements. Une fois établis les concepts et les idées selon le système philosophique appelé « matérialisme philosophique », dont l’auteur est l’espagnol Gustavo Bueno, une étude de la sentence latine, d’origine inconnue jusqu'à présent, est présentée ; c’est donc pour la première fois que nous identifions et expliquons cette origine: elle a été inventée par Franz von Liszt en 1881. Après cela une reconstruction complète de l’histoire de l’idée est réalisée et l’on découvre deux nouveautés fondamentales : que la Révolution française n’a jamais prétendu refuser la responsabilité pénale des groupements et que la Cour Suprême espagnole avait prononcé des sentences condamnatoires aux groupements au XIXe siècle. Sur la base de ces faits, on situe à la fin de la Seconde Guerre Mondiale le moment dans lequel la sentence latine prend le sens d’impossibilité ontologique des groupements quant à commettre un crime et qui se base sur une idée politique et non juridique : la décision des puissances victorieuses du fait que l’Allemagne n’avait pas été coupable, mais seulement certains hiérarques et groupements Nazis. This thesis provides a comprehensive history of corporate criminal liability, from the Book of Genesis up to the rulings handed down by the Spanish Supreme Court in 2016. However, this history is not limited to a mere descriptive survey of authors or historical periods: instead, it constitutes a powerful critique of a doctrinal tradition which purports to find in the Latin maxim societas delinquere non potest the best argument to deny that corporations can be held criminally liable. Once that the concepts and ideas which lie at the basis of this thesis are established following the philosophical system known as “philosophical materialism”, founded by Spanish philosopher Gustavo Bueno, I present an inquiry on the heretofore unknown origins of the Latin maxim which I have been able to trace back to 1881, when its originator, Franz von Liszt coined it. After it I undertake a comprehensive reconstruction of the history of this idea, from which two major findings emerge: firstly, that the French revolutionaries never intended to reject corporate criminal responsibility and secondly, that the Spanish Supreme Court issued convictions against societies in the 19th century. On the basis of these facts, the end of World War II emerges as the key turning point in History when the Latin maxim acquired the status of a philosophical principle denying the ontological possibility of a society to be criminally responsible. A principle whose roots are not to be found in legal doctrine but in a political idea: the decision by the Allied powers that it was not Germany that was to be held responsible for war crimes, but rather only those Nazi Party organizations and hierarchy directly involved. La tesis presenta un estudio histórico completo sobre la responsabilidad penal de las personas jurídicas, desde el libro del Génesis hasta las sentencias del Tribunal Supremo de 2016. Este estudio no se plantea únicamente como una mera descripción de diferentes autores o momentos históricos, sino como una reconstrucción crítica construida principalmente para identificar y destruir la doctrina que encuentra en la expresión latina societas delinquere non potest el argumento más importante para negar la responsabilidad penal corporativa. Una vez establecidos los conceptos y las ideas según el sistema filosófico llamado "materialismo filosófico", cuyo autor es el filósofo español Gustavo Bueno, se presenta un estudio de la frase latina, de origen desconocido hasta ahora. Por primera vez se identifica y se explica este origen: fue inventada por Franz von Liszt en 1881. Tras ello se presenta una reconstrucción completa de la historia de la idea en la que se descubren diversas novedades historiográficas, entre las que destacan el hecho de que la Revolución Francesa nunca pretendiera rechazar la responsabilidad penal corporativa y que el Tribunal Supremo español hubiera pronunciado sentencias condenatorias a empresas en el siglo XIX. Sobre la base de estos hechos, situamos al final de la Segunda Guerra Mundial el momento en el que la sentencia latina toma el sentido de imposibilidad ontológica de las corporaciones de cometer delitos y que según entendemos se basa en una idea política y no jurídica: la decisión de las potencias vencedoras de que Alemania no había sido culpable, sino solamente algunos jerarcas y corporaciones nazis. Electronic Thesis or Dissertation Text es http://www.theses.fr/2016PA100063/document Martínez-Patón, Víctor 2016-09-08 Paris 10 Universidad autonóma de Madrid Fortis, Élisabeth Bajo Fernández, Miguel |