Summary: | Cette thèse trouve son origine dans ladite « querelle de la folie » qui a opposé Foucault et Derrida, lors de la lecture et de l’interprétation de la première Méditation cartésienne. Cette dispute va cependant se poursuivre au sujet de Freud, eu égard toujours à la question de la folie. De sorte que le premier geste de la thèse aura été de ne pas dissocier la « querelle » au sujet de Descartes de la discorde à propos de Freud. En travaillant de près sur la « querelle », nous nous sommes rendu compte qu’il y avait deux niveaux dans le dissensus en question, qu’il importait de dégager et d’étudier : le niveau du sens ou de l’argument ; et celui de la relation, entre les deux protagonistes de la « querelle ». Il importait par conséquent de prendre aussi en considération ce niveau relationnel, lequel est traditionnellement laissé de côté par les spécialistes de l’exégèse du texte. Nous nous sommes engagés à parer ce manque en recourant à l’analyse pragmatique du texte, mais aussi en prenant en compte la correspondance entre les protagonistes. Ce geste a rouvert la question méthodologique, elle-même philosophique, des limites d’un corpus philosophique : de ce qui est censé en être à l’intérieur et de ce qui est supposé en être dehors ; donc, la question des frontières entre philosophie et biographie, entre « vie et œuvre », pensée et manière de vivre. Forte de l’étude des spécialistes du texte cartésien et de la « querelle de la folie », nous avons compris, que le débat n’était pas tranchable. Ce fait, c’est-à-dire l’incapacité de savoir et de décider qui a raison et qui a tort dans ladite « querelle », était pour nous le signe que là, nous avions affaire à un différend. === This thesis finds its origin in the aforementioned “quarrel of the madness” which opposed Foucault and Derrida, during the reading and of interpretation of the first Cartesian Meditation. This argument however will always continue about Freud, have regard to the question of the madness. So that the first gesture of the thesis will have been not to dissociate the “quarrel” about Descartes of the discord with Freud. While working of near on the “quarrel”, we realized that there were two levels in the dissensus in question, that it was important to release and study: the level of the direction or the argument; and that of the relation, between the two protagonists of the “quarrel”. It was consequently important to also take into account this relational level, which is traditionally put aside by the specialists in the interpretation of the text. We committed ourselves avoiding this lack while resorting to the pragmatic analysis of the text, but also by taking of account the correspondence between the protagonists. This gesture reopened the methodological question, itself philosophical, of the limits of a philosophical corpus: of what is supposed in being inside and of what is supposed in being outside; therefore, the question of the borders between philosophy and biography, between “life and work”, thought and manner of living. Strong of the study of the specialists in the Cartesian text and the “quarrel of the madness”, we understood, that the debate was not sliceable. This fact, that is to say, the incapacity to know and to decide which is right and which is wrong in the aforementioned “quarrel”, was for us the sign that there, we dealt with a differend.
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