Vers l'abstraction de l'image cinématographique : (Quatre films de fiction d'Europe du Nord de 1978 à 2000)

La lumière transcende son entité qui est de « rendre les objets visibles ». Mais quelle est cette expérience artistique et quelles sont les intentions du réalisateur désirant communiquer sa subjectivité ? Quelle est cette lumière qui peut rendre visible l'invisible quand selon Carl Theodor Dr...

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Main Author: Baldacchino-Gauthey, Martine
Other Authors: Paris 8
Language:fr
Published: 2016
Subjects:
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Baldacchino-Gauthey, Martine
Vers l'abstraction de l'image cinématographique : (Quatre films de fiction d'Europe du Nord de 1978 à 2000)
description La lumière transcende son entité qui est de « rendre les objets visibles ». Mais quelle est cette expérience artistique et quelles sont les intentions du réalisateur désirant communiquer sa subjectivité ? Quelle est cette lumière qui peut rendre visible l'invisible quand selon Carl Theodor Dreyer :Il s’agit, pour le metteur en scène de faire partager aux spectateurs ses propres expériences artistiques ou intérieures. L’abstraction lui offre une chance de le faire puisque, grâce à elle, il remplace la vérité objective par sa propre interprétation subjective. Mais si l’abstraction doit faire son entrée sur l’écran, il nous faut commencer à : chercher de nouveaux principes de création. Je soulignerai que je ne pense ici qu’à l’image.1Communiquer ses propres émotions est envisageable par l'abstraction selon le réalisateur danois, car l'abstraction permet de transcender l'objectivité.A quelles conditions la lumière et ses déclinaisons peuvent-elles induire une abstraction de l'image ? Comment se traduit l'abstraction ? Quels sont les signifiés d'une plastique lumineuse abstraite ?Cette recherche analyse l'ambiance lumineuse de « Stalker», « Europa» , « Trois couleurs bleu» et « L'homme sans passé », quatre films d'Europe du nord regroupés autour des mêmes thématiques. Les réalisateurs Andreï Tarkovski, Lars Von Trier, Krzysztof Kieślowski, Aki Kaurismäki influencés par Carl Theodor Dreyer, s'associent de toute évidence à sa problématique.Cette thèse démontre que l'abstraction de l'image est possible par sa plastique lumineuse susceptible d' exprimer une virtualité, une dissonance, un magnétisme, un enfermement. Elle interroge les directeurs photo et les réalisateurs du corpus sur les sensations éprouvées par l'esthétique lumineuse. Elle révèle enfin que, de multiples temps hétérogènes travaillant la lumière sont à l'origine de l'abstraction de l'image. 1 DREYER Carl Th, Réflexions sur mon métier, réédition Cahiers du Cinéma, 1997, Paris, p 105 === Lighting transcends it's entity which is to "Render objects visible". But what is the artistic experience and what are the intentions of a director who desires to communicate his subjectivity? What is this light that can render the invisible visible when according to Carl Theodor Dreyer :For the director, it's about the ability to share to the spectators one's own artistic experiences or interior feelings. Through abstraction it is possible to realize this because it replaces the truthful objective by it's own subjective interpretation. However, if the abstraction has to present itself on the screen, we must start to search for new principles of creation. I will emphasize that I am referring here only to the image*.To communicate one's own emotions is possible through abstraction according to the Danish director, because abstraction allows to transcend objectivity.To what conditions may lighting and it's inflections induce an abstraction of the image? How may one translate such an abstraction? What are the signifiers of an abstract lighting?This research analyze the tonality of the lighting of "Stalker", "Europa", "Three colors : Blue" and "The man without a past". Four films from northern Europe that are grouped around similar themes. The directors Andreï Tarkovski, Lars Von Trier, Krzysztof Kieślowski, Aki Kaurismäki, influenced by Carl Theodor Dreyer, are connected without a doubt to his vision. This thesis is set to demonstrate how the abstraction of an image is possible through a certain plasticity of lighting effects which is susceptible to express a virtuality, a dissonance, a magnetism and an enclosing. This paper interrogates directors of photography and the directors of the corpus on the demonstrated feelings generated by the aesthetics of lighting. Finally it brings to the surface multiple heterogeneous times working light that are behind of the abstraction of image.    *DREYER Carl Th, Réflexions sur mon métier, réédition Cahiers du Cinéma, 1997, Paris, p 105
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